Ce mercredi 29 juin sur BFMTV, Amandine Atalaya s’est attirée les foudres de Marine Le Pen. La raison ? En évoquant l’accession au Palais Bourbon d’élus du RN agriculteurs de formation, la journaliste s’est demandée comment ces derniers allaient faire face à leur nouvelle fonction politique.

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  1. Marine Le Pen


  2. Amandine Atalaya

La journaliste Amandine Atalaya ne s’est pas fait que des amis en évoquant l’élection des 89 députés du Rassemblement national, sur l’antenne de BFMTV ce mercredi 29 juin. Face caméra, notre consœur a notamment déclaré que Marine Le Pen “aura du mal à maîtriser” ses nouveaux alliés à l’Assemblée nationale, “à moins d’être maîtresse d’école (…) parce que beaucoup d’entre eux ont été élus par hasard”, comme le lui aurait confié un élu du parti d’extrême droite.

“Ils ne s’y attendaient pas. L’un d’entre eux, par exemple, est un viticulteur qui a, apparemment, la parole très fleurie, qui était encore sur son tracteur il y a deux jours et qui débarque à l’Assemblée nationale”, a ainsi lâché Amandine Atalaya, en faisant allusion à Christophe Barthès, avant de se demander “comment ces gens-là vont-ils apprendre, en quelques jours, à maîtriser leur parole”. “Ça sera vraiment un enjeu vraiment difficile”, a-t-elle ajouté. Des propos jugés arrogants, qui ont fait bondir de colère Marine Le Pen. Sur son compte Twitter, la représentante du Rassemblement national a reproché à la jeune femme son “mépris de classe”, en estimant qu’elle “n’honore pas son métier de journaliste”. “Nos députés sont des agriculteurs, des ouvriers, des employés et je suis très fière que tous les Français soient désormais représentés à l’Assemblée nationale”, a-t-elle écrit.

Le mépris de classe d’Amandine Atalaya envers notre député @BarthesChristop n’honore pas son métier de journaliste. Nos députés sont des agriculteurs, des ouvriers, des employés et je suis très fière que tous les Français soient désormais représentés à l’Assemblée nationale. https://t.co/z4GzC1q0hY

J’étais tout à l’heure l’invité de BFMTV pour réagir au mépris d’Amandine Atalaya envers les électeurs RN et le peuple de l’Aude que je défendrai toujours. pic.twitter.com/9ZsuDjynoN

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Un député “blessé” au nom des nouveaux députés RN

Même si, depuis cette sortie hasardeuse, Amandine Atalaya s’est “félicitée que l’Assemblée nationale soit, aujourd’hui, beaucoup plus représentative”, elle s’est néanmoins défendue en indiquant que “les nouveaux députés ne maîtrisent pas les codesdu Palais Bourbon. De son côté, Christophe Barthès, visé par ces déclarations, a réagi, au micro de BFMTV, faisant preuve de compréhension malgré ces mots blessants. “Je remercie quand même la journaliste qui a pris la peine de m’appeler pour s’excuser. Comme j’ai une certaine éducation paysanne, j’ai accepté ses excuses, mais je suis blessé”, a affirmé l’élu de l’Aude, en précisant que ce n’est pas d’un point de vue personnel qu’il a mal pris les déclarations de cette dernière : “Il y a quinze ans que je fais de la politique. Je suis blessé pour les gens qui ont voté pour nous, je suis blessé pour le groupe du Rassemblement national qui a fait rentrer, avec Marine Le Pen, des tas de professions différentes.” En colère, le député a souligné le fait que la journaliste a ainsi “méprisé le petit peuple”. De plus, il a révélé être, “effectivement, paysan depuis bien longtemps, de père en fils”, en remerciant “tous ceux qui [l]’ont soutenu”.

Article écrit avec la collaboration de 6Medias

Crédits photos : Christophe Clovis / Bestimage

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