Arte a dégainé « La Foire aux Vanités », ce jeudi 12 décembre 2019. Une série inédite en sept épisodes adaptée d’un classique de la littérature anglaise, également disponible en replay.

La nouvelle coqueluche du cinéma britannique est le personnage principal de cette adaptation en sept épisodes d’un classique de la littérature anglaise. Si, en France, nous avons La Comédie humaine, de Balzac, les Anglais ont La Foire aux vanités (soit, Vanity Fair), de William Makepeace Thackeray, auteur, entre autres, des Mémoires de Barry Lyndon, qu’immortalisa Kubrick en 1975. Ce roman feuilletonnant paru en 1848 raconte l’ascension sociale, au début du XIXe siècle, de Becky Sharp, orpheline roturière et désargentée dans une société anglaise figée dans ses privilèges.

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Pour incarner cette ambitieuse, les producteurs ont fait appel à Olivia Cooke. Celle qui, dans le dernier Spielberg, Ready Player One, évoluait dans un univers virtuel, est, cette fois, le personnage central d’une fête imaginaire (la foire aux vanités) que le narrateur, directeur d’un théâtre de marionnettes, observe. Ses manières gracieuses et sa fausse candeur tranchent avec sa volonté farouche, voire sa cruauté. Un rôle d’anti-héroïne qui n’a pas déplu à l’actrice : « Il est toujours plus excitant de jouer des personnages imparfaits. Cette femme aspire à une vie meilleure, elle veut la célébrité et la richesse, et elle est prête à tout pour y parvenir. Becky Sharp est une rebelle. On pense, à tort, qu’à l’époque, les femmes étaient passives et soumises, mais toutes ne l’étaient pas. » Comme un écho à ses propos, le réalisateur a glissé, dans la B.O., un titre de Madonna : Material Girl… 

Côté audiences, le premier épisode a rassemblé 919 000 téléspectateurs sur Arte, soit 3,9% du public.

Voir La Foire aux vanités en replay.

Hacène Chouchaoui

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