Dans le documentaire Alain Delon, confidentiel, diffusé lundi 27 juin sur BFMTV, Véronique Jannot a raconté que le fameux comédien s’était permis une remarque désobligeante sur son physique, lorsqu’ils ont tourné ensemble dans les années 1970.

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  1. Véronique Jannot


  2. Alain Delon

Lundi 27 juin au soir, BFMTV diffusait le documentaire Alain Delon, confidentiel, qui revenait sur le parcours du monstre sacré du cinéma français et sur sa forte personnalité. Véronique Jannot, qui a eu l’occasion de lui donner la réplique en 1979, dans le film Le Toubib, réalisé par Pierre Granier-Deferre, a évoqué les réflexions désagréables que le comédien avait osé lui faire durant le tournage.

Sans passer par quatre chemins, celle qui est également chanteuse a déclaré, à propos du comportement d’Alain Delon dans la vie courante et professionnelle : « Ou il aime et il est extraordinaire, ou il déteste et il est odieux. » Véronique Jannot s’est ainsi remémoré les mauvais « coups » que l’acteur lui a faits lorsqu’ils ont collaboré. « Quand on est allés voir les rushs, je portais le casque avec la jugulaire [le long-métrage prend place durant la troisième guerre mondiale et elle se mettait dans la peau d’Harmonie, une jeune femme infirmière, NDLR] et on ne peut pas dire que ce soit quelque chose qui amincisse particulièrement », a raconté la comédienne de 64 ans, avant de parler de son confrère, qui était « sans pitié avec elle ».

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Un physique qui se devait d’être parfait en toute circonstance

« À un moment, je voyais qu’il tirait la tête en sortant des rushs et il dit : ‘T’as vu ta tête à l’écran ? T’as l’air d’un ballon ! Et t’as vu ma gueule à moi ?' », a affirmé Véronique Jannot, en précisant qu’Alain Delon « était capable d’être odieux comme ça », avec ses partenaires de cinéma notamment. Afin d’expliquer ce type de remarques faites par le monstre sacré du septième art, elle a expliqué qu’il « [la] voulait belle, tout le temps ». De son côté, le réalisateur José Pinheiro, également interviewé dans le documentaire du format Ligne Rouge, a révélé que le comédien « souhaite que tout soit absolument impeccable » quand il travaille. « À partir du moment où il trouve une petite faille, il s’y engouffre. Et d’un incident qui peut apparaître mineur, il fait une explosion d’Hiroshima », a indiqué celui qui a signé les films Parole de flic, Ne réveillez pas un flic qui dort ou encore Le Lion.

Article écrit avec la collaboration de 6Medias

Crédits photos : Capture écran BFMTV

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