Avant de fermer définitivement la porte au gouvernement d’union nationale proposé par Emmanuel Macron, Fabien Roussel aurait longuement hésité. Mais les allers-retours du communiste ont vivement agacé ses alliés de la Nupes, dont Clémentine Autain.
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Après les élections législatives et le score décevant obtenu par la coalition Ensemble !, Emmanuel Macron a appelé à un gouvernement d’union nationale. Sans majorité absolue à l’Assemblée nationale, le chef de l’État a ainsi proposé à tous les principaux partis politiques de rejoindre la majorité présidentielle. Si certains se sont rapidement prononcés, ce n’est pas le cas de tout le monde. Le Parti communiste, représenté par Fabien Roussel, a longtemps hésité avant de fermer définitivement la porte. « Ce n’est pas du tout à l’ordre du jour que nous participions à un tel gouvernement », a finalement fait savoir le secrétaire national du PCF ce lundi 27 juin, selon L’Obs.
La position de Fabien Roussel n’a effectivement pas toujours été très claire. Après un entretien avec l’époux de Brigitte Macron, mardi 21 juin, le communiste de 53 ans avait laissé planer le doute quant à sa volonté de rejoindre ou non les rangs de ce gouvernement d’unité nationale. Le soir même, il changeait d’avis, comme on pouvait le lire sur Twitter. « Il est inenvisageable de mettre en œuvre un gouvernement d’union nationale ! », disait-il. Une telle ambiguïté, qui s’est poursuivie les jours d’après, a rapidement été critiquée en interne, mais a aussi crispé ses alliés de la Nupes. Clémentine Autain s’est notamment agacée, dimanche 26 juin, sur le plateau de BFMTV. « Peut-être qu’il a cru être malin, mais je reconnais que je ne comprends pas très bien ce que dit Fabien Roussel”, s’est emportée la députée de La France insoumise.
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La Nupes remontée contre Fabien Roussel
Mais Clémentine Autain n’est pas la seule à avoir poussé un coup de gueule. D’autres figures de la Nupes se sont exaspérées, ces derniers jours, avant que Fabien Roussel ne refuse officiellement le gouvernement d’unité nationale. Mathilde Panot, présidente du groupe LFI à l’Assemblée nationale, a par exemple estimé sur France 2, lundi 27 juin, que le secrétaire national du PCF n’avait cessé de « s’exprimer en son nom propre » et qu’il ne respectait pas « la position du groupe communiste à l’Assemblée nationale ». Même chose pour le président du groupe PCF à l’Assemblée, André Chassaigne, qui a indiqué à L’Humanité, dimanche 26 juin, qu’il n’était « pas question d’une participation gouvernementale » pour les communistes.
Crédits photos : Capture BFMTV
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