Après la perte de la majorité absolue à l’Assemblée nationale, le gouvernement doit changer pour gouverner. Si Emmanuel Macron a renouvelé sa confiance en la Première ministre… Élisabeth Borne a toutefois quelques jours pour renouveler son équipe, comme le souligne L’Opinion ce lundi 27 juin.
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Les ministres peuvent trembler. D’ici quelques jours, début juillet, Emmanuel Macron annoncera un remaniement. Élisabeth Borne, à qui le président a renouvelé sa confiance « dans la durée » auprès de l’AFP ce samedi 26 juin, est en charge du dossier. Conformément à la constitution, la Première ministre doit rencontrer les chefs de groupes parlementaires dès ce lundi 27 juin, comme le souligne L’Opinion. « Le remaniement sera sanglant », présage une source proche de l’exécutif. Dans les ministères, la pression est à son comble. « On sait très bien qu’on peut être sacrifié à la faveur d’un accord conclu avec trois types du centre droit », s’inquiète un conseiller. Contrairement aux consultations de l’opposition menées par Emmanuel Macron la semaine dernière, cette fois-ci les deux principaux adversaires de la Macronie, le Rassemblement national (RN) et la France insoumise (LFI), seront tenus à l’écart des discussions.
Les négociations s’annoncent ardues pour Élisabeth Borne. Depuis qu’ Ensemble! a perdu la majorité absolue à l’Assemblée nationale, le gouvernement n’est plus en position de force. Les Républicains (LR), qui ont conservé soixante sièges, refusent de nouer un pacte avec l’exécutif. « Nous ne servirons pas de béquille au pouvoir », alerte Olivier Marleix, le nouveau président du groupe LR dans Le journal du dimanche (JDD), ce dimanche 26 juin. Pour l’élu d’Eure et Loire l’affaire est claire : Emmanuel Macron « va devoir sortir de la méthode jupitérienne dont les Français ne veulent plus ».
Bientôt une femme présidant l’Assemblée nationale ?
Le poste très convoité du perchoir, jusqu’ici tenu par Richard Ferrand qui n’a pas été réélu, est source de convoitises. Le poste est brigué par Yaël Braun-Pivet, brièvement nommée ministre des Outre-Mer le 20 mai. La députée de la 5e circonscription des Yvelines a été désignée candidate de la majorité lors d’un vote interne du groupe d’Ensemble!. Elle a récolté 105 voix contre 85 pour Roland Lescure, le président sortant de la commission des affaires économiques, qui souhaite également endosser la fonction. Si elle l’emporte, Yaël Braun-Pivet sera la première femme à présider l’Assemblée nationale. Selon Robin Reda, député LREM dans l’Essonne, la cinquantenaire dispose des compétences requises pour cette position. L’élu, qui s’est confié au JDD, affirme qu' »elle a réussi à conquérir sans compromission le cœur des oppositions ».
Crédits photos : Stephane Lemouton / Bestimage
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