Depuis qu’il a perdu la majorité absolue à l’Assemblée nationale, l’exécutif doit faire face à de nombreux défis. A commencer par l’opposition qui demande la tête de la Première ministre, Élisabeth Borne.

A propos de


  1. Elisabeth Borne


  2. Emmanuel Macron


  3. Jean-Luc Mélenchon

Le 19 juin dernier, les résultats des élections législatives ont bouleversé l’équilibre politique de l’Assemblée nationale. Le parti présidentiel n’ayant plus la majorité absolue, l’exécutif est contraint de trouver des alliés dans les autres formations politiques. De son côté, Élisabeth Borne doit prouver sa légitimité aux opposants qui demandent sa démission. C’est le cas notamment de Jean-Luc Mélenchon, qui affirmait devant la presse, le 21 juin, que la Première ministre n’avait « aucune légitimité ». Seule solution qui s’offrirait à la remplaçante de Jean Castex : se soumettre au vote de confiance des députés et engager sa responsabilité. Une tradition sous la Ve République qui comporte des risques, car si les parlementaires votaient défavorablement, le gouvernement serait contraint de démissionner. « Madame la Première ministre, vous devez venir ici et solliciter le vote des députés pour avoir la confiance », a insisté le leader de La France insoumise.

Mais rien n’oblige la cheffe du gouvernement à se soumettre à cette coutume politique. Interrogée à ce sujet par LCI, jeudi 23 juin, elle a fait part de son incertitude à Ruth Elkrief. « Je n’ai pas réellement tranché. On va regarder ce point. »

> Découvrez en images le gouvernement d’Élisabeth Borne.

Une Première ministre « pas assez politique »

La locataire de Matignon doit donc faire face à une vague de méfiance qui vient aussi de son propre camp. Vendredi 24 juin, Le Parisien rapportait les propos d’un ponte de la majorité. « Borne, elle est encore plus grillée que les feux rouges de la place Saint-Michel. Le fusible est en train de se consumer », a-t-il déclaré. Sa place au sein du gouvernement a également été challengée par Olivier Rozenberg. Invité sur le plateau de Télématin ce vendredi 24 juin, le politologue a estimé que son profil « pas assez politique » n’était « pas adapté à la situation actuelle. »

Article écrit en collaboration avec 6Medias.

Crédits photos : Christophe Clovis / Bestimage

Autour de

Source: Lire L’Article Complet