La ministre Chrysoula Zacharopoulou, 46 ans, fait l’objet d’une nouvelle plainte pour « violences par personne chargée de mission de service public » de la part d’une ancienne patiente.
Jeudi 23 juin, révèle l’émission Quotidien, celle-ci a porté plainte, accusant la Secrétaire d’État chargée du Développement, de la Francophonie, et des Partenariats internationaux, de violences gynécologiques dans le cadre de sa profession. Dos à la caméra, elle dénonce des faits qui se seraient déroulés en 2018 lors d’un examen médical.
La patiente décrit à l’émission de TMC qu’elle serait venue consulter la spécialiste pour de l’endométriose, maladie pour laquelle elle venait de se faire diagnostiquer. « Elle ne m’a pas demandé mon consentement, et ne m’a pas expliqué le but de cet examen. J’ai témoigné verbalement que ce qu’elle me faisait me faisait très mal, mais il n’y a eu aucune réaction de sa part », dénonce-t-elle, estimant avoir été victime de violences gynécologiques.
- Accusé de viols par une vingtaine de patientes, un gynécologue invité à intervenir au congrès « Paris Santé Femmes » y renonce
- À voir : « Paye (pas) ton gynéco », un docu édifiant sur les violences gynécologiques
Une enquête ouverte pour viols
Membre du gouvernement de la Première ministre Elisabeth Borne, Chrysoula Zacharopoulou est déjà visée par deux autres plaintes pour viols dans le contexte médical. La première a déposé sa plainte le 25 mai, la seconde le 16 juin. Selon les informations de Marianne, publiées le mardi 22 juin 2022, le parquet de Paris a ouvert une enquête dès le 27 mai, confiée à la Brigade de répression de la délinquance contre la personne.
Le gouvernement actuel est marqué par les accusations de violences sexuelles. Damien Abad, ministre des Solidarités, de l’Autonomie et des Personnes handicapées, est accusé de viols par deux femmes. Matheus Branquinho, lui, député suppléant de la 3e circonscription de la Loire, a comparu vendredi 20 mai 2022 devant le tribunal correctionnel de Saint-Étienne pour des faits de pédocriminalité.
- Dans une tribune, 188 femmes réclament la démission immédiate du ministre Damien Abad, accusé de viols
- Élisabeth Borne, sommée à son tour de s’expliquer sur la nomination de Damien Abad et Gérald Darmanin
Source: Lire L’Article Complet