Auprès du Point, ce jeudi 23 juin, Jean-Marie Le Pen s’est exprimé sur la percée du RN à l’Assemblée nationale et a évoqué, critique, le départ de Marion Maréchal du parti politique familial.

A propos de


  1. Jean-Marie Le Pen


  2. Marion Maréchal-Le Pen


  3. Eric Zemmour

Après la percée du Rassemblement national à l’Assemblée nationale, Jean-Marie Le Pen a accordé une interview au Point. Dans les colonnes de nos confrères, ce jeudi 23 juin, le fondateur du FN a donné son avis sur les résultats des élections législatives, ayant permis l’entrée de 89 députés d’extrême droite au Palais Bourbon. Le père de Marine Le Pen a également donné un conseil à sa petite-fille Marion Maréchal, qui a choisi de s’allier à Éric Zemmour et à son parti Reconquête plutôt qu’à celui de sa tante.

« L’erreur est humaine, persévérer est diabolique », a-t-il lancé dans la forme latine de cette locution, qui aurait été prononcée par le philosophe Sénèque. « On peut se tromper, mais il ne faut pas continuer dans l’erreur« , a résumé le grand-père de l’ancienne députée de 32 ans. Selon lui, Marion Maréchal « doit rejoindre le grand mouvement de rassemblement des Français », à savoir le RN. « Éric aussi, d’ailleurs… » a-t-il ajouté, peu avare en conseils. De plus, à propos du polémiste, Jean-Marie Le Pen a déclaré avoir « de la sympathie » pour lui, en regrettant toutefois que « son combat était parallèle à celui du Rassemblement national ».

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Un polémiste qui a « surestimé » son ascension en politique

« Je me disais qu’à un moment, les affluents finiraient par se conjuguer… » a ajouté l’ancien homme politique de 94 ans, fier de sa fille Marine, qui, d’après lui, « a été surprenante, car elle a tenu face aux remarquables succès des rassemblements populaires d’Éric Zemmour ». Étant donné l’échec du polémiste à la présidentielle, mais aussi aux législatives, Jean-Marie Le Pen a assuré avoir « de la commisération pour lui, car il a dû ressentir une immense déception ». À ses yeux, l’ex-chroniqueur de CNews « faisait un parcours personnel qu’il a sans doute surestimé » tandis que la présidente du RN « a continué sa ligne de responsable politique ». « Il n’y avait pas de place pour deux diables », a-t-il ajouté en guise d’argument.

Article écrit avec la collaboration de 6Medias

Crédits photos : Agence / Bestimage

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