À Liverpool, sur les docks rénovés, Jackie marche, les écouteurs dans les oreilles. Elle passe en boucle son morceau préféré, qu’elle accepte de partager : signé Paul McCartney, évidemment. « Bluebird, son petit air anodin… c’est tellement beau, j’adore cette chanson. » L’enfant du pays, dernier Beatles encore vivant avec Ringo Starr, vient de fêter ses 80 ans et suscite toujours autant d’admiration. 

Jackie, quinquagénaire née à Liverpool, où elle vit toujours, ne se souvient pas d’un instant sans McCartney. « Paul McCartney est talentueux au-delà de ce qui est possible. Il a complètement partagé son talent musical avec le monde. Sa musique est un cadeau. Elle m’a accompagnée toute ma vie et ça va continuer. »

A Liverpool, que ce soit à côté de la statue des Beatles au bord de la Mersey, devant le 20 Forthlin Road où il a grandi, ou encore sur l’avenue Penny Lane, Paul McCartney est partout. Dans les oreilles, dans la tête dans les souvenirs. Dom est musicien, une vocation qu’il doit à son idole qu’il écoute tous les jours, avec bien sûr une petite préférence. « Je dirais Lady Madonna… », sourit-il.

Quand il évoque Macca, un diminutif affectueux, Dom a la gorge qui se serre et il précise d’emblée à quel point McCartney ne le quitte jamais. Surtout depuis qu’il a un enfant. « Mon fils s’appelle Jude Paul, explique-t-il. C’est mon héros. Je n’aurais jamais pris un instrument et appris à écrire une chanson sans son influence. Pour moi, Paul, c’est tout. Je lui dois une grande partie de ma vie. » Son modèle ne jouera pas samedi 18 juin à Liverpool mais il ira le voir dans une semaine exactement. Au festival de Glastonbury, à 320 kilomètres d’ici.

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