Elles apparaissent avec l’exposition solaire et l’âge. Pour les empêcher de s’installer, on mise sur un petit coup de pouce dermatologique

Avec le Dr Serge Dahan, membre de la Société française de dermatologie

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On distingue plusieurs catégories de taches sur la peau : kératose actinique (un peu rugueuses), kératose séborrhéique (douces, nappant le visage, le décolleté et parfois les plis) et lentigo actinique (sans relief, sur le dos des mains et les avant-bras). « Il vaut mieux consulter un dermatologue pour s’assurer qu’il n’y a rien de cancéreux« , recommande le Dr Serge Dahan, membre de la Société française de dermatologie. Et en amont, on peut aussi agir pour les prévenir : il suffit d’appliquer de la crème solaire SPF50, toutes les deux heures, en cas d’exposition.

Solution 1 : Un peeling, plutôt quand ça débute

C’est quoi ? Une crème, une solution ou un sérum conçus à base d’acides de fruits (par exemple, de l’acide glycolique).

Pourquoi ça marche ? S’il est dosé à plus de 20 %, il élimine les cellules mortes à la surface de la peau, et donc une partie des cellules pigmentées qui forment les taches. Celles-ci sont atténuées et on bénéficie, en prime, d’une action sur la vascularisation ainsi que d’un effet remodelant. En institut et boutiques de cosmétiques, les formules, moins dosées, offrent une efficacité plus limitée.

Comment ça se passe ? Le dermatologue applique le produit, qu’il neutralise au bout de quelques minutes afin d’éviter l’inflammation. On réalise trois à cinq séances, espacées de deux à quatre semaines, et on évite les bains de soleil pendant les deux mois qui suivent le soin. Comptez 150 à 200 euros la séance.

Solution 2 : Laser ou lampe pulsée, lorsqu’elles sont plus marquées

C’est quoi ? Ces deux techniques émettent une onde lumineuse, qui se transforme en chaleur au contact de certaines zones de la peau.

Pourquoi ça marche ? Elles ciblent la mélanine, responsable de la trace brune. Elles la brûlent, entraînant la disparition de la marque (après la formation d’une petite croûte). Elles stimulent également le collagène, tonifiant la peau.

Comment ça se passe ? On applique parfois une crème anesthésiante avant le rendez-vous chez le dermatologue. Prévoir deux ou trois séances (avec un intervalle de deux à quatre semaines) et oublier la bronzette durant deux mois. Chaque session coûte entre 250 et 300 euros. S’il reste des zones colorées, on peut utiliser ponctuellement la cryothérapie (comme pour traiter des verrues).

Merci au Dr Serge Dahan, président du gDEC (Groupe de Dermatologie esthétique et correctrice) et membre de la Société française de dermatologie.

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