Les prétendantes au poste de Première ministre ont été nombreuses, au fil des quasi-quatre semaines qui ont suivi la réélection d’Emmanuel Macron. Nathalie Kuciusko-Morizet, Catherine Vautrin, Audrey Azoulay… Mais selon La Tribune, une autre candidate aurait aussi été approchée par l’Élysée, mais aurait fini par refuser la proposition… Trois fois de rang.

A propos de


  1. Emmanuel Macron


  2. Christine Lagarde

“Matignon, ça ne se refuse pas”, disait Ségolène Royal, à quelques jours de la nomination d’Élisabeth Borne comme Première ministre. Eh bien Christine Lagarde, actuelle présidente de la Banque centrale européenne (BCE), s’est, elle, permis dire répondre par la négative à Emmanuel Macron et ses équipes… à trois reprises. Ce qui n’a pas rendu aisée la formation du nouveau gouvernement du président réélu.Elle a expliqué à l’Élysée que si c’était elle qui partait de la BCE, ce serait sûrement un Néerlandais qui la remplacerait, un faucon, adepte de l’orthodoxie budgétaire”, a rapporté un proche de l’ex-directrice générale du Fonds monétaire international (FMI) au journal La Tribune.

Proposée par Nicolas Sarkozy, également caution de la très controversée Catherine Vautrin, le premier choix d’Emmanuel Macron, Christine Lagarde a fait valoir son sens du devoir pour décliner élégamment mais par trois fois, la place d’Élisabeth Borne. L’équipe Macron pensait pouvoir recaser le ministre de l’Économie Bruno Le Maire ou le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau ! Ils ne savent même pas comment fonctionne la BCE…”, s’est agacée la source dans les colonnes de l’hebdomadaire économique.

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Emmanuel Macron a appelé directement Christine Lagarde

À en croire les confidences de ce proche de Christine Lagarde, Emmanuel Macron aurait, en désespoir de cause, tenté le tout pour le tout en appelant lui-même l’ex-ministre de l’Économie de Nicolas Sarkozy, une semaine avant l’annonce de la promotion d’Élisabeth Borne. Un effort flatteur mais qui n’aura visiblement pas suffi à convaincre la sexagénaire de devenir son bras droit pour les cinq prochaines années. Le choix définitif du chef de l’État se tournera finalement vers sa ministre du Travail, dont le nom a été le premier à être cité dans les médias comme potentielle successeur de Jean Castex. Elle était alors loin d’imaginer que son “rêve de petite fille” se réaliserait et qu’elle serait la deuxième femme politique à prendre la tête du gouvernement, 30 ans après Édith Cresson.

Autre révélation intéressante de La Tribune : le fait que l’Élysée ait patiné à trouver des candidats à ses ministères acceptant d’être scrutés par la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP). En 2020, le garde des Sceaux Éric Dupond-Moretti en avait fait les frais, voyant le détail de sa “fortune” déballée en place publique.

Crédits photos : HEPTA / BESTIMAGE

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