Samedi 11 juin 2022, Patrick Sébastien était invité sur le plateau de 30 ans d’émissions cultes, sur TF1. L’occasion pour le célèbre animateur de revenir sur le drame à l’origine de l’émission à succès Le Grand Bluff, diffusée sur TF1 le samedi 26 décembre 1992.
- Patrick Sébastien
Jean-Pierre Foucault, Michel Drucker, Christian Morin… Samedi 26 décembre 1992, Patrick Sébastien piégeait les plus grands animateurs de la télévision dans l’émission Le Grand Bluff, sur TF1. Si celle-ci avait attiré 17,4 millions de téléspectateurs et détient le record d’audience d’un divertissement en France, l’animateur a vécu un terrible drame peu avant sa création. Samedi 11 juin 2022, c’est avec émotion que celui dont l’éviction de France 2 a réveillée une blessure d’enfance, a confié : « L’origine de cette émission vient de quelque chose que tu ne peux pas imaginer. C’est-à-dire que j’ai perdu mon fils en 1990, en moto. » Dimanche 15 juillet 1990, Patrick Sébastien perdait en effet son fils dans un terrible accident de moto, alors qu’il roulait sur les routes de la petite Camargue. Évoquant ce terrible drame, l’animateur s’est souvenu d’une rencontre survenue dans une station-service : « Il y a un motard qui s’arrête […] Le mec enlève le casque : il a une barbe, des cheveux longs… Il vient vers moi, parce qu’il sait que mon fils a eu un accident. Et il me dit toute sa sollicitude.«
Patrick Sébastien : « Ça peut marcher super ! »
Suite à cette rencontre, l’animateur qui assure être « mort » en même temps que son fils, a eu une idée. « J’ai cette espèce de réflexe à la con de dire : ‘Mais enlève ta barbe, je t’ai reconnu’« , s’est-il rappelé avant d’ajouter : « Ça aurait été tellement chouette que : ‘Clac clac, c’est moi’. C’est là que je me suis dit si je me déguise et que je me retrouve en face de gens qui ne me connaissent pas, ça peut marcher super ! » Après la mort de son fils, Patrick Sébastien a bien failli tout lâcher. Il a pourtant eu la force de remonter sur scène. Face Audrey Crespo-Mara dans Sept à Huit, sur TF1, l’animateur qui a été qualifié de « beauf« , avait confié dimanche 26 septembre 2021 : « C’est une question de survie. On ne choisit pas. Ou on coule ou on continue à vivre. Et, on est obligé de continuer à vivre pour les autres, pour les autres enfants… Ce n’est même pas du courage. C’est de la survie. » Nul doute que son fils serait fier de son immense carrière…
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