Après un an de détention, Cédric Jubillar, accusé du meurtre de sa femme, a été présenté au juge des libertés et de la détention au tribunal de Toulouse, ce jeudi 9 juin, dans le cadre d’une demande de remise en liberté.
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Après un an d’incarcération, Cédric Jubillar retrouvera-t-il la liberté ou bien restera-t-il six mois de plus en prison ? C’est à cette question épineuse que doit répondre le juge des libertés et de la détention (JLD) du tribunal de Toulouse. Placé en détention provisoire depuis le 18 juin 2021 dans le cadre d’un mandat de dépôt criminel de douze mois, Cédric Jubillar a été entendu par le JLD, ce jeudi 9 juin, pour demander sa remise en liberté.
L’homme de 34 ans avait été mis en examen pour « meurtre par conjoint » après la disparition de sa compagne, Delphine Jubillar, à Cagnac-les-Mines, dans le Tarn, dans la nuit du 15 au 16 décembre 2020. Dans les colonnes du Parisien, ce jeudi 9 juin, l’un de ses trois avocats, maître Alexandre Martin, a estimé la détention de son client « à la fois scandaleuse et infondée sur le plan juridique » et, selon lui, celle-ci « porte une atteinte intolérable à la présomption d’innocence« .
La décision sera rendue lundi 13 juin
« Nous n’attendons pas que le juge proclame l’innocence de Cédric Jubillar. Il s’agit de déterminer si les nécessités de l’instruction imposent toujours son maintien en détention. Pour nous, la réponse est négative« , a-t-il affirmé dans le quotidien. Et de poursuivre : « Il n’y a aucun risque au sujet de la conservation des preuves qui ont toutes fait l’objet de prélèvements et d’expertises. Les risques de pressions sur les témoins sont tout aussi nuls dans la mesure où ces témoins ont tous été entendus à plusieurs reprises. Enfin, sa libération n’interférerait en rien avec les futurs développements de l’instruction. » La décision devrait être rendue lundi 13 juin. Jusqu’à présent, les précédentes demandes de remise en liberté formulées par Cédric Jubillar ont toutes été rejetées.
“Cheveux ras”, avec “sa doudoune orange fétiche, sur un pull sombre d’où émerge le col d’une chemise blanche”, l’artisan plaquiste est apparu méconnaissable et très affaibli, ce jeudi 9 juin, au tribunal de Toulouse. Durant leur plaidoirie, les avocats de Cédric Jubillar ont expliqué que leur client était “fatigué” et qu’ils le tenaient “à bout de bras”. « Tu crois que c’est lui ? Mais non… Mais si, c’est lui !” aurait-on entendu, selon ActuToulouse, présent dans la salle d’audience.
Article écrit en collaboration avec 6Medias.
Crédits photos : Capture d’écran BFM TV
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