La tension monte chez les politiques français, à quelques jours du premier tour des élections législatives. Pour les 550 candidats de Reconquête !, les sondages ne sont pas bons alors l’équipe de communication du parti a opté pour une stratégie qui est loin d’être au goût de tout le monde…

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  1. Eric Zemmour

Après avoir devancé le Parti socialiste et Les Républicains au premier tour de la présidentielle, Éric Zemmour s’attendait sûrement à des intentions de vote plus favorables à Reconquête pour les élections législatives. Il n’en est rien : pour 550 investis, le dernier sondage Ifop estime que le parti de l’ex-journaliste pourrait obtenir de 0 et 2 sièges. Pour espérer convaincre et séduire les Français, l’équipe de communication du candidat dans le Var a donc opté pour une stratégie radicale : placarder les visages des figures les plus médiatiques du parti, quitte à supprimer ceux des candidats eux-mêmes. Une décision qui est loin de plaire à tout le monde : “Ils nous prennent pour du bétail, c’est dégueulasse”, s’agace l’un des candidats concernés dans les colonnes de L’Express.

“Il n’y en a que pour les têtes d’affiche : ce matin encore, Eric Zemmour était sur le marché avec Garen Shnorhokian [candidat de Reconquête dans les 16e et 17e arrondissement de Paris, ndlr.], alors que ça fait mille fois que je demande à ce qu’il vienne dans mon territoire, il n’y a jamais mis un pied”, poursuit le candidat lésé. C’est pourtant bien les visages conquérants de Marion Maréchal, Nicolas Bay ou encore de Guillaume Peltier et du jeune Stanislas Rigault que l’on aperçoit dans la plupart des circonscriptions visées.

>> PHOTOS – Éric Zemmour : son week-end provençal en amoureux avec Sarah Knafo

Les Zemmouristes prêts à affronter une “bérézina” aux législatives ?

Jérémy Trottin, le chef du service politique de RMC, invité des Grandes Gueules sur RMC ce jeudi 9 juin, n’y est pas allé de main morte pour évoquer les chances d’Éric Zemmour et de son parti de constituer un groupe puissant à l’Assemblée nationale. “Après la reconquête, peut-être la bérézina pour Éric Zemmour”, a-t-il ainsi lâché pour introduire sa chronique. Le journaliste précise d’ailleurs que bérézina est “un terme que vont jusqu’à employer en coulisses certains des proches du polémiste”. Preuve que jusque dans ses rangs, le nouveau politique doit encore faire ses preuves pour espérer gagner en crédibilité et accroître son aura face à sa concurrente directe, Marine Le Pen.

Crédits photos : Norbert Scanella / Panoramic / Bestimage

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