C’est avec le tube culte de Daniel Levi, L’envie d’aimer, que la réalisatrice Lisa Azuelos décide de conclure son deuxième long-métrage Comme t’y es belle !, sorti en salle en 2006, trois ans avant son célèbre LOL.
Un casting d’actrices cinq étoiles
Dans cette comédie, les femmes sont à l’honneur. Le scénario humoristique évoque des thématique sérieuses, comme la charge mentale dans le couple, qui pèse sur les épaules d’Alice, incarnée par la regrettée Valérie Benguigui.
Avec Isa (Michèle Laroque), Léa (Aure Atika) et Nina (Géraldine Nakache), elles sont comme des sœurs. Les quatre femmes juives séfarades partagent tout : leurs chagrins d’amour, leurs galères financières, mais surtout… d’inoubliables fous-rires.
Toutes sont à un moment « charnière », et un peu perdues : Isa est sous contrôle fiscal, Alice a un époux qui ne la respecte pas, Léa enchaîne les conquêtes et oublie de passer des moments avec sa fille, tandis que Nina s’éprend du beau Simon (David Kammenos), qui ne l’aime pas en retour.
Un dénouement sur fond de L’envie d’aimer
Alors que débute L’envie d’aimer, titre-phare de la comédie musicale Les dix commandements, les situations sentimentales et professionnelles de chacune s’apprêtent à trouver une apaisante issue.
Ce sont d’abord les enfants qui entonnent les paroles du morceau Daniel Levi, devant leurs parents émus, réunis autour de cette table de Pessah (la Pâque juive).
Puis, Lisa Azuelos filme en gros plan chacune des quatre femmes, pensives, en train de se questionner sur leur vie, leur choix, avant d’avoir comme un déclic, savoir précisément ce qu’elles veulent.
Les personnages de Michèle Laroque et Valérie Benguigui quittent subitement la table de fête, chacune en direction de l’homme qu’il lui faut après réflexion et souvenirs que lui évoquent ces paroles.
Les baisers tant attendus s’enchaînent, avant que l’on nous montre Léa et sa fille, enfin réunies.
Tous ces sourires, et toute leur « envie d’aimer », mettent un tendre point final à ce film qu’on aime tant revoir.
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