Depuis plusieurs semaines, Emmanuel Macron semble vouloir faire profil bas. Une stratégie qui ne ferait pas l’unanimité chez certains de ses proches, qui se confiés dans les colonnes du magazine L’Express.
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Plus discret sur la scène politico-médiatique depuis plusieurs semaines, Emmanuel Macron semble décidé à faire profil bas. Depuis l’annonce du gouvernement d’Élisabeth Borne, le chef de l’État s’est en effet peu exprimé dans les médias. Une stratégie qui serait critiquée au sein de son propre camp. « Avant l’élection, Emmanuel Macron avait beaucoup communiqué sur le fait qu’on devait ‘travailler jusqu’au dernier quart d’heure’ ; là, on est plutôt sur le message inverse, ‘doucement, on ne commence pas dans les cinq minutes’, a confié un proche du chef de l’État à nos confrères de L’Express, ce mardi 7 juin.
« Mais politiquement, ça fait baisser la pression de ceux qui le détestent ! C’est cynique, mais c’est réfléchi et, au fond, pas complètement stupide« , a-t-il poursuivi. Un ancien conseiller d’Emmanuel Macron a, quant à lui, affirmé : « Cyniquement, on peut se dire que l’affaire Abad a servi à détourner l’attention de la composition ratée du gouvernement et du quinquennat qui ne démarre pas. Après, on aurait pu raconter une histoire, mais rien n’a été fait. «
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Emmanuel Macron et Jean-Luc Mélenchon se rendent coup pour coup
Emmanuel Macron attendrait les résultats des élections législatives, les 12 et 19 juin prochains, pour accélérer la cadence. « Tout a été renvoyé à l’après législatives, même ce qui aurait pu apparaître comme consensuel et en dehors de toute considération budgétaire« , a expliqué un fidèle du président dans le magazine L’Express. Une retenue qui ne semble pourtant pas s’appliquer à Jean-Luc Mélenchon. Le chef de l’État a en effet envoyé une petite pique à ce dernier, qui vise Matignon, en rappelant que selon la constitution française « aucun parti politique ne peut imposer un nom au président« en cas de cohabitation. Invité sur le plateau de LCI, ce lundi 6 juin, Jean-Luc Mélenchon n’a évidemment pas manqué de répondre à son adversaire. « Ça ne sert à rien de se payer en plus une crise institutionnelle… Si elle a lieu et que le président veut la déclencher, il donnera l’impression qu’il ne supporte jamais la démocratie. Ça serait une erreur de sa part, il a tort« , a affirmé le leader de La France insoumise.
Article écrit en collaboration avec 6Medias.
Crédits photos : Stephane Lemouton / Bestimage
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