Échange tendu dans la matinale de France Inter, ce mardi 7 juin. Jean-Luc Mélenchon a laissé exploser sa colère après que Léa Salamé ait réfuté l’une de ses affirmations sur le bilan économique d’Emmanuel Macron. Mais comme à son habitude, la journaliste ne s’est pas laissée faire.
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Jean-Luc Mélenchon n’aime pas qu’on le contredise. Énième preuve ce mardi 7 juin sur France Inter. Alors que le chef des Insoumis était interrogé sur le programme de ses candidats pour les élections législatives des 12 et 19 juin prochains, le député en a profité pour faire le bilan économique du premier quinquennat d’Emmanuel Macron. Le septuagénaire a notamment pointé le taux de chômage, présenté par la majorité présidentielle comme le plus bas depuis longtemps, mais “masqué par le recours à l’apprentissage” selon Jean-Luc Mélenchon. “Le chômage pour le coup n’a jamais été aussi bas depuis 15 ans”, a pourtant renchéri Léa Salamé qui s’est vue rabrouée par son interlocuteur. “Non madame Salamé !” a répété trois fois ce dernier. Ce à quoi la journaliste à de suite rétorqué : “Ne me hurlez pas dessus !”
Le leader de La France insoumise, à l’origine de la Nouvelle union populaire, écologique et sociale (Nupes), est remonté comme une pendule à seulement quelques jours du premier tour des élections législatives. Motivé par la perspective d’être “élu Premier ministre” par les électeurs de gauche, celui qui est arrivé troisième au premier tour de la présidentielle 2022 a toutes les raisons de se battre jusqu’au dernier moment pour renforcer l’opposition française à Emmanuel Macron. Il n’est cependant pas le seul : Marine Le Pen, perdante face au chef de l’État le 24 avril dernier, a renfilé les gants ce dimanche 5 juin pour remotiver ses troupes, non loin d’Éric Zemmour, candidat dans le Var, avec ses fidèles de Reconquête !.
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.@JLMelenchon : "Ce n'est pas un roi que nous avons, c'est un président de la République. On n'a rien tranché dans l'élection, la majorité des gens qui ont voté pour monsieur Macron au second tour l'ont fait pour empêcher madame Le Pen d'être présidente" #le79Inter pic.twitter.com/tKEeVyW0p4
15 ministres LREM sur la sellette aux législatives
Souvent décrites comme le “troisième tour de l’élection présidentielle”, les législatives sont en effet le seul recours pour espérer faire pression sur le gouvernement après la réélection d’Emmanuel Macron. Car sans majorité, La République en marche aura du mal à mener sa politique quinquennale. Si les ministres nommés par Élisabeth Borne étant candidats avec LREM aux prochaines élections venaient à perdre dans leurs circonscriptions, ils seraient d’ailleurs contraints de démissionner. Cela inclut 15 ministres, dont la cheffe du gouvernement, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin, mais aussi le ministre des Solidarités impliqué dans des affaires de viols, Damien Abad.
Crédits photos : Capture d’écran / France Inter
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