Mardi 10 décembre, un homme qui avait menacé de tuer Emmanuel Macron sur Facebook a été condamné. Arrêté il y a quelques jours, il a écopé de trois mois de prison avec sursis, comme le rapporte Le Parisien.
Emmanuel Macron peut être soulagé. Mardi 10 décembre, un homme qui menaçait de mort le président de la République a été condamné par la justice. C’est sur Facebook que cet homme de 31 ans avait écrit un message préoccupant : « Foutez-lui une balle dans la tête, que sa mort soit longue et douloureuse ». Après l’avoir partagé sur un groupe qui regroupe plusieurs Gilets jaunes, il avait d’abord été intercepté par des fonctionnaires du ministère de l’Intérieur, comme le raconte Le Parisien. En découvrant ces menaces de mort, ils avaient immédiatement alerté les forces de l’ordre, qui ont arrêté cet habitant de Chevrières (Oise) et l’ont placé en garde à vue où il a reconnu les faits. Jugé en comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité (une procédure possible lorsque l’accusé plaide coupable des faits qui lui sont reprochés, NDLR), il a écopé d’une peine de trois mois de prison avec sursis.
Nos confrères ajoutent que, devant la justice, il a reconnu les faits et expliqué qu’il avait écrit ce commentaire dans un contexte de « déferlement médiatique ». Et ce n’est pas le premier Gilet jaune à être condamné pour menaces de mort sur Emmanuel Macron. En mars dernier, une femme de 31 ans du sud-ouest avait écopé d’une amende de 500 euros dont 400 avec sursis après un message posté sur Facebook où elle demandait « une balle pour ce type ». Au mois octobre, le tribunal de Bézier avait condamné un homme de 34 ans à six mois de prison avec sursis après des menaces proférées à l’encontre d’Emmanuel et de Brigitte Macron. « Macron, il va falloir que tu caches Brigitte. Nous aussi, on a des chiens et on est armé », lançait-il notamment dans une vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux. Devant la Cour, il avait plaidé « la démence », comme l’expliquait France Bleu, expliquant qu’il n’arrivait pas à « vivre avec les 1.000 euros (qu’il) gagne par mois ».
Des peines qui doivent rassurer Emmanuel et Brigitte Macron, effrayés depuis que leur maison du Touquet a été prise pour cible à la fin de l’année dernière. « Ils me tueront peut-être d’une balle, mais jamais d’autre chose », aurait même lancé le président de la République après avoir été menacé de mort à plusieurs reprises, dans des propos rapportés par Cécile Amar et Cyril Graziani dans Le Peuple et le Président. La Première dame aurait elle aussi céder à la panique. Dans Le Parisien au début du mois de décembre – avant le début de la grève générale lancée en réponse à la réforme des retraites souhaitée par le gouvernement -, l’un de ses proches avait révélé qu’elle avait « très peur » notamment à cause de la « haine » de certains à l’égard de son mari.
Crédits photos : Stephane Lemouton / Bestimage
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