Dans la famille Ndiaye, il y a le frère, Pap Ndiaye, nouveau ministre de l’Éducation nationale, en déplacement à Marseille ce 2 juin avec Emmanuel Macron et la sœur, Marie NDiaye, écrivaine de talent qui a remporté plusieurs prix, le premier il y a plus de 20 ans.
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Pap Ndiaye
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Il était à Marseille ce 2 juin pour son premier déplacement aux côtés d’Emmanuel Macron. Le nouveau ministre de l’Éducation nationale, Pap Ndiaye, va donner sa vision de l’école, lui qui n’a pas encore beaucoup parlé depuis sa nomination le 20 mai dernier. S’il était déjà reconnu pour son travail à la direction du Musée de l’immigration à Paris, Pap Ndiaye est aussi le frère de Marie. L’écrivaine, qui a vingt mois de moins que lui, a publié son premier roman à l’âge de 18 ans, Quant au riche avenir, aux Éditions de minuit, en 1985. Vingt-quatre ans plus tard, elle reçoit le prix Goncourt pour Trois femmes puissantes. Un prix obtenu à l’époque dès le premier tour de scrutin. L’écrivaine de 54 ans s’est passionnée pour l’écriture dès l’âge de 12 ans, avant d’être remarquée par Jérôme Lindon, patron des Éditions de minuit.
Un nom de famille à l’orthographe différente
S’ils partagent une certaine érudition, le frère et la sœur n’orthographient pas leur nom de famille de la même façon. En effet, quand le remplaçant de Jean-Michel Blanquer écrit « Pap Ndiaye », la lauréate du prix Goncourt 2009 signe « NDiaye ». Une particularité sur laquelle le magazine Elle les a interrogés en juillet 2021. « Notre mère l’écrit à la manière officielle, avec une apostrophe, N’Diaye. Quand j’ai publié mon premier livre, à 18 ans, j’ai décidé de me passer de l’apostrophe. J’aimais bien l’idée d’avoir trois majuscules comme initiales : MND », expliquait l’écrivaine. Pap, l’universitaire, a lui pensé au mode de classement sur les étagères des bibliothèques : « L’apostrophe créait un problème », c’est donc devenu « Ndiaye ».
Une écrivaine reconnue par ses pairs
Marie NDiaye a remporté trois distinctions dans sa carrière, le prix Goncourt donc, mais aussi le prix Femina en 2001 pour son livre Rosie Carpe et le prix Marguerite Yourcenar en 2020 pour l’ensemble de son œuvre, comme l’a annoncé la Scam, la Société civile des auteurs multimédia. Le théâtre fait aussi partie de sa vie d’autrice. Deux de ses pièces ont en effet été mises en scène, Berlin mon garçon et Royan : La professeure de français, a indiqué France Culture.
Article écrit en collaboration avec 6Médias
Crédits photos : Lionel Urman / Panoramic / Bestimage
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