Depuis ce mardi 31 mai, le jury du procès qui oppose Johnny Depp à Amber Heard délibère. Alors qu’ils n’ont pas réussi à se mettre d’accord sur un verdict après neuf heures d’échange, les jurés ont fait part de leur incompréhension à la juge Penny Aczarate en charge de l’affaire.
Après plusieurs semaines d’un procès aux allures de soap opéra, où aucun coup n’a été épargné, le jury délibère. Depuis ce mardi 31 mai, il s’est retrouvé au tribunal de Fairfax en Virginie, où Johnny Depp et Amber Heard se sont affrontés en s’accusant mutuellement de diffamations et de violences conjugales. Photos dégradantes de l’un et de l’autre, confidences de leurs proches, témoins de leurs relations tumultueuses, et révélations sur leur vie bien loin du glamour hollywoodien. Les sept jurés passent au crible les moindres détails des débats et les interrogatoires pour rendre leur verdict au cours des prochains jours.
Mais après de longues heures à écouter les témoignages à la barre, ils ont fait part de leur incompréhension quant aux déclarations jugées diffamatoires par Johnny Depp. Ce dernier reproche à la mère d’Oonagh Paige d’avoir nui à sa carrière et à sa réputation avec sa tribune publiée dans le Washington Post en 2018. Parmi les trois passages en question de l’article, c’est sur le titre de celui-ci « J’ai parlé contre la violence sexuelle – et j’ai fait face à la colère de notre culture. Cela doit changer » que le doute s’est porté.
>> PHOTOS – Procès de Johnny Depp et Amber Heard : retour sur leurs évolutions physiques
Ces déclarations d’Amber Heard que Johnny Depp juge diffamatoires
Dans son article, la star d’Aquaman revient sur les violences conjugales qu’elle aurait subies sans jamais nommer le célèbre Pirate des Caraïbes. Face aux doutes des jurés, la juge Penny Aczarate a interrogé les équipes juridiques des deux parties dans la salle d’audience. Après concertation, la juge et les avocats ont conclu que le titre était parmi le motif des poursuites du père de Lily-Rose Depp. Pour parvenir à un verdict, ils doivent également examiner deux autres passages écrits par Amber Heard.
Le premier : « Puis, il y a deux ans, je suis devenu une figure publique représentant les abus domestiques, et j’ai ressenti toute la force de la colère de notre culture pour les femmes qui s’expriment ». Quant au second : « J’ai vu, en temps réel, comment les institutions protègent les hommes accusés d’abus ». Ils devront ainsi décider si ces déclarations faites dans la tribune publiée dans le Washington Post sont diffamatoires. Après neuf heures de délibération ce mardi 31 mai, les sept jurés ont fait savoir qu’ils poursuivront leurs échanges ce 1er juin.
Crédits photos : Backgrid UK/ Bestimage
Autour de
Source: Lire L’Article Complet