Nommée Première ministre, Elisabeth Borne est connue pour être une grande bosseuse exigeante. Passée par la RATP, l’ancienne ministre du Travail aurait mis ses collaborateurs à rude épreuve, selon Le Monde.
Après Edith Cresson en 1991, Élisabeth Borne est le deuxième femme à être nommée Première ministre. Conformément au souhait d’Emmanuel Macron de placer une figure féminine à Matignon, l’ancienne ministre du Travail a succédé à Jean Castex à la tête du gouvernement. Dotée d’un profil technocrate, cette haute fonctionnaire a notamment été PDG de la RATP entre 2015 et 2017. Grande bosseuse au tempérament exigeant, elle n’aurait pas laissé que des bons souvenirs à ses collaborateurs. « À la RATP, on en connaît plus d’un qui sont sortis de son bureau en larmes. Elle y était surnommée Burn-Out », a révélé un connaisseur de l’entreprise auprès du Monde en 2017, alors que l’intéressée était alors ministre des Transports.
Polytechnicienne, ministre, préfète, directrice de cabinet ministériel et dirigeante d’entreprise… Le CV d’Élisabeth Borne est bien fourni. La presse a consacré de nombreux portraits à cette diplômée des Ponts et Chaussées réputée « très dure » et intransigeante. « Élisabeth Borne ? Il faut aimer se faire engueuler », a glissé une ministre du premier quinquennat dans les colonnes du Figaro. Par le passé, la désormais Première ministre aurait pris l’habitude d’envoyer des sms à 2 heures du matin à ses collaborateurs. « Cette ancienne préfète est une battante, qui va au bras de fer pour défendre ses arbitrages, quitte à les perdre, ce qui lui est souvent arrivé. Cela lui vaut le désagréable surnom de ‘Madame Bornée’ au sommet de l’État », affirmait Le Parisien en 2019.
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« Ce qui passe au-dessus de tout, c’est mon fils »
En privé, Élisabeth Borne a été mariée pendant près de 20 ans à l’universitaire Olivier Allix. Le couple a donné naissance à un fils unique, Nathan, en 1995, avant de divorcer en 2008. « Ce qui passe au-dessus de tout, c’est mon fils, même s’il est grand et autonome maintenant », avait déclaré la polytechnicienne, fille d’un résistant juif d’origine russe et d’une mère pharmacienne, dans les colonnes du Journal des femmes.
Article écrit avec la collaboration de 6Medias.
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