Le descendant de Napoléon Bonaparte, Jean-Christophe Napoléon Bonaparte, a épousé, samedi 19 octobre, l’arrière-petite-fille du dernier empereur d’Autriche, Olympia von und zu Arco-Zinneberg, à Saint-Louis des Invalides, à Paris.

Les siècles se suivent et se ressemblent parfois. Jean-Christophe Napoléon Bonaparte et la comtesse Olympia von und zu Arco-Zinneberg se sont dit «oui», le samedi 19 octobre, à la cathédrale Saint-Louis des Invalides, deux cent neuf ans après leurs aïeuls, Napoléon Bonaparte (dont Jean-Christophe est l’arrière-arrière-arrière petit-neveu) et Marie-Louise d’Autriche. Pour cette union «historique», la mariée arborait une longue robe blanche à broderies signée Oscar de la Renta et avait coiffé son chignon d’un diadème. Après la cérémonie, les jeunes époux ont quitté les lieux dans une DS Citroën rouge.

Après la cérémonie de mariage, la comtesse Olympia et Jean-Christophe Bonaparte sortent sur le parvis de la cathédrale Saint-Louis des Invalides. (Paris, le 19 octobre 2019.)

Le baiser des mariés sur le parvis de la cathédrale Saint-Louis des Invalides. (Paris, le 19 octobre 2019.)

Jean-Christophe Napoléon Bonaparte et la comtesse Olympia von und zu Arco-Zinneberg se sont dit «oui» presque deux cents ans après les noces de l’empereur Napoléon Ier avec l’archiduchesse Marie-Louise de Habsbourg. (Paris, le 19 octobre 2019.)

Le prince Jean-Christophe Napoléon échange quelques mots avec sa grand-mère, Alix de Foresta, princesse Napoléon. (Paris, le 19 octobre 2019.)

La princesse Beatrice et le prince de Belgique parmi les convives

Plusieurs familles royales européennes avaient fait le déplacement pour assister cette union. Parmi eux : le Grand-Duc de Luxembourg, et la princesse Béatrice d’York, petite-fille de la reine Elizabeth II, au côté de son fiancé Edoardo Mapelli Mozzi. Le prince Laurent de Belgique, le duc et la duchesse de Bragance, la princesse Maria-Pia de Savoie, fille du dernier roi d’Italie, ou encore le prince Christian de Hanovre et son épouse, la princesse Alessandra de Osma étaient également de ce mariage princier.

Jean-Christophe Bonaparte l’affirmait haut et fort à Stéphane Bern, le 5 mai 2018 dans Le Figaro : l’événement n’a rien de diplomatique. «C’est une histoire d’amour avant d’être un clin d’œil de l’Histoire, confiait-il. Quand j’ai rencontré Olympia, je me suis d’abord plongé dans son regard, et pas dans son arbre généalogique ! Ensuite nous avons pu sourire de cette coïncidence historique.» Avant de conclure : «Notre mariage est à l’image de beaucoup d’autres couples d’aujourd’hui de différentes nationalités européennes. Ceci est le fruit de la réconciliation et de la construction européenne, auxquelles je tiens énormément.»

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