Après la lourde défaite affichée à l’élection présidentielle, Anne Hidalgo s’est recentrée sur ses projets parisiens. Malgré les nombreuses polémiques autour de sa politique, l’ex-candidate du PS est repartie « comme si rien ne s’était passé ».

Pas le temps pour les regrets. Malgré le revers subi lors de l’élection présidentielle, Anne Hidalgo a vite tourné la page. La maire de Paris est retombée sur ses pieds, focalisée sur les projets à venir de sa ville. Pourtant, la politicienne est confrontée à de nombreuses polémiques. Entre les débats autour du périphérique version « ceinture verte », de la circulation parisienne, de la piétonnisation, des enjeux climatiques ou encore la gestion des JO 2024, beaucoup auraient perdu la tête. Mais ce n’est pas son cas. Au contraire, Anne Hidalgo a impressionné les observateurs avisés. « Anne repart comme en l’an 40, comme si rien ne s’était passé, sans la moindre remise en cause, zéro », a déclaré un cadre socialiste dans les colonnes du Figaro paru vendredi 27 mai.

Il faut dire que la politicienne a la réputation d’être inébranlable. Présentée comme une femme en « titane » par ses amis, Anne Hidalgo avait fait preuve de la même mentalité lors de l’élection présidentielle. « C’est comme pendant la présidentielle, lorsqu’elle dénonçait ‘les sondages menteurs’, jurant qu’elle aurait 15%. C’est surréaliste mais c’est une force. Reste à savoir combien de temps elle va tenir… », a poursuivi la source lors de son échange avec Le Figaro.

« C’est la suite du déni »

D’un côté, certains proches d’Anne Hidalgo l’ont toujours qualifiée de femme très forte. À l’image de Patrick Bloche, ancien député et maire adjoint de Paris. « Elle était comme toujours, solide. Pas du tout effondrée, loin de là. Elle n’avait rien de quelqu’un de déprimé », a-t-il déclaré au Journal du Dimanche, le lendemain des résultats de l’élection présidentielle. De l’autre côté, un des piliers de sa majorité avait dressé un constat moins flatteur après la débâcle : « C’est dingue. C’est comme si elle n’avait pas vu qu’on venait de faire un score catastrophique. C’est la suite du déni, une propension stupéfiante à se créer une réalité parallèle, une façon de se protéger. »

Article écrit en collaboration avec 6Medias.

Crédits photos : Christophe Clovis / Bestimage

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