Alors qu’un accord de principe s’élevant à 25 millions de dollars a été trouvé pour les victimes d’Harvey Weinstein, l’ancien producteur américain s’est présenté en déambulateur le 11 décembre 2019 pour une audience dans le cadre de son procès pour agressions sexuelles. Opéré du dos, il assure pouvoir se présenter au procès qui aura lieu en janvier. Il encourt toujours une peine de prison à perpétuité.

« Si vous ne vous présentez pas au tribunal, ce procès aurait lieu, en votre absence » a menacé le juge. « Je serai là avant tout le monde« , a assuréHarvey Weinstein, dont le procès pour agressions sexuelles doit s’ouvrir le 6 janvier 2020 à New York. L’ancien producteur américain devrait être opérer du dos ce jeudi 12 décembre, mais serait remis à temps pour assister à son propre procès.

Mercredi 11 décembre 2019, c’est donc en déambulateur que l’ancien patron de Miramax s’est présenté à une audience dans le cadre de son procès, où il encourt toujours une peine de prison à perpétuité. D’après ses avocats, sa diminution physique est due à un accident de voiture survenu en août. « Il souffre. Il va se faire opérer et sera de retour au tribunal le 6 janvier », a assuré Donna Rotunno, avocate du prévenu.

Un accord de principe polémique

D’après les informations du New York Times, confirmées par l’AFP, un accord de principe a été trouvé pour indemniser les victimes présumées d’Harvey Weinstein, à hauteur de 25 millions de dollars, à des dizaines de femmes accusant le producteur de cinéma d’abus sexuels.

Si cet accord vient à être validé par un juge, Harvey Weinstein n’aura pas à admettre ses fautes, ni à verser lui-même les sommes d’argent dues aux victimes. Si l’accord est validé, il mettra fin aux poursuites engagées par toutes les femmes qui en accepteraient les termes, les autres conservant leurs droits à réclamer réparation devant les tribunaux civils. « Si c’est ce que les survivantes (d’agressions, NDLR) peuvent obtenir de mieux, alors le système ne fonctionne plus« , a aussi déploré le mouvement de défense des droits des femmes Time’s Up, né peu après l’éclatement de l’affaire Weinstein.

Au total, plus de 80 femmes ont accusé l’ancien producteur indépendant d’agression sexuelle ou de harcèlement, notamment plusieurs actrices de premier plan. Les plus connues d’entre elles, notamment Gwyneth Paltrow, Angelina Jolie ou Salma Hayek n’ont pas participé aux négociations et n’ont pas non plus poursuivi Harvey Weinstein en justice.

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