- « Dodo » de Panos H. Koutras a bien fait rigoler les festivaliers.
- Le gros oiseau, espèce disparue depuis 300 ans, réapparaît pour semer le trouble dans une famille dysfonctionnelle.
- Le réalisateur de « L’Attaque de la moussaka géante » renoue avec ce qu’il sait faire de mieux : la comédie de mœurs farfelue.
Quel bonheur de rire de bon cœur ! C’est la réaction provoquée par Dodo du réalisateur grec Panos H. Koutras, présenté au Festival de Cannes dans la section Cannes Première. Un dodo, grosse volaille de l’île Maurice officiellement disparue depuis trois cents ans, y sème la panique dans une famille en crise. D’où vient-il ? Que veut-il et surtout que faire de cet encombrant visiteur ?
C’est ce que raconte cette comédie féroce, galerie de portraits peu flatteurs brossée avec un humour décapant qui gratte spectateurs et personnages jusqu’au sang. « J’ai choisi le dodo car il a été exterminé par les humains en très peu de temps et qu’il symbolise l’inconséquence de notre espèce », explique le cinéaste.
Entre règlements de comptes familiaux à la Festen et un délire rocambolesque à la Almodovar, le réalisateur de L’Attaque de la moussaka géante (2000) et Xenia (2014), a fait tordre la salle de rire. Les séquences hautes en couleurs d’affrontements et de révélations ont pour témoin le dodo dodu incroyablement attachant et de nouveau confronté à la folie de l’homme. Il est le véritable héros d’un jeu de massacre des plus réjouissants.
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