Depuis son départ du gouvernement, Jean-Baptiste Djebbari a rapidement reçu une proposition d’emploi. Seulement, comme l’a annoncé l’AFP, ce mardi 24 mai, la Haute autorité pour la transparence de la vie publique lui a refusé cette nouvelle opportunité professionnelle.
Une reconversion professionnelle semée d’embûches pour Jean-Baptiste Djebbari. Après l’annonce du nouveau gouvernement d’Elisabeth Borne, l’ancien ministre des Transports avait reçu une proposition de choix par la société automobile – et haut de gamme – Hopium. Pour rappel, via un communiqué de presse, l’entreprise avait partagé son intention de vouloir embaucher l’ancien allié d’Emmanuel Macron « en qualité d’administrateur« . Une proposition qui avait dernièrement beaucoup fait jaser.
Seulement, d’après les récentes révélations faites par l’AFP, ce mardi 24 mai, la Haute autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP) a posé son véto sur cette nouvelle opportunité professionnelle. À travers un communiqué de presse, l’organisme a ainsi souligné les nombreuses rencontres faites entre l’ancien ministre et les dirigeants de la société qui constituent « un doute légitime quant aux conditions dans lesquelles le ministre a exercé ses fonctions gouvernementales. » À cela, la Haute Autorité a cependant donné son accord « sous conditions très strictes » à Jean-Baptiste Djebbari concernant sa volonté de créer une société de conseil pour Hopium.
La reconversion de l'ex-ministre Jean-Baptiste Djebbari chez l'armateur CMA-CGM a été recalée par la Haute autorité pour la transparence de la vie publique #AFP pic.twitter.com/U8au8ciFtp
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Jean-Baptiste Djebbari cash sur sa reconversion
Le 17 mai dernier, Jean-Baptiste Djebbari a été reçu par Apolline de Malherbe afin de revenir sur sa reconversion professionnelle. Une polémique abordée par la journaliste, sur le plateau de RMC et à laquelle l’ancien politique avait répondu sans détour. « Je venais du privé, je faisais partie de cette génération qui s’est engagée avec Emmanuel Macron en 2017« , avait-il d’abord annoncé en préambule, avant d’ajouter : « Quand vous êtes au gouvernement, vous êtes tout à fait libre de retourner dans le privé sous réserve de respecter certaines règles et c’est ce que j’ai fait. »
Et de conclure sur la proposition faite par l’entreprise automobile : « Je ne suis pas mal à l’aise. J’étais pleinement au travail dans mon travail de ministre, je n’ai absolument aucun problème et aucun état d’âme, j’ai été totalement respectueux de mon mandat. J’ai fait les choses dans les règles. »
Crédits photos : Stephane Lemouton / Bestimage
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