Dimanche 22 mai, Valeria Bruni-Tedeschi a présenté son sixième film au festival de Cannes, Les Amandiers. Époque révolue, ce récit évoque les jeunes années d’apprentie comédienne de la désormais célèbre actrice et réalisatrice.

Après avoir joué le rôle d’une actrice torturée dans sa propre réalisation dans Actrices (2007), Valeria Bruni-Tedeschi a choisi de parler d’elle, de ses jeunes années de comédienne. Ce dimanche 22 mai, la réalisatrice a présenté son dernier film au festival de Cannes, Les Amandiers, aux côtés de son double interprété par Nadia Tereszkiewicz et de Louis Garrel dans le rôle de son ancien mentor, aujourd’hui disparu, Patrice Chéreau. Dans un entretien avec Midi libre publié ce lundi 23 mai, la grande sœur de Carla Bruni a évoqué les souvenirs de son ancienne école de théâtre à qui elle rend aujourd’hui hommage. Une époque lointaine très ancrée dans la mémoire et le jeu de l’actrice qui a également confié à nos confrères l’une de ses peurs. Alors que la jeune Valeria Bruni-Tedeschi s’effrayait de voir sa vie “passer pour rien”, celle d’aujourd’hui s’inquiète de la solitude : “Ma peur, c’est plutôt de finir ma vie seule.”

Loin de se laisser décontenancer par cette angoisse, la belle-sœur de Nicolas Sarkozy a ensuite lancé : “Mais au bout du compte, on meurt toujours seul.” Après avoir émis ce constat, la comédienne a par la suite proposé sa solution : “Ce qu’il faut c’est travailler pour désamorcer cette peur, pour arriver à la mort sans peur.” Et l’ancienne compagne de Louis Garrel de conclure : “Ça c’est le grand travail !”

“Émotionnellement, je n’ai jamais vécu ça de ma vie !”

Les Amandiers a reçu un accueil dithyrambique lundi 23 mai sur la Croisette. Au lendemain de ce succès, Valeria Bruni-Tedeschi ne semble pas encore réaliser ce qui leur est arrivé, à son équipe et à elle : “J’ai un contrecoup, je me sens un peu malade, sonnée, fatiguée, peut-être justement parce que l’accueil a été si bouleversant”, a-t-elle confié au quotidien du sud avant de lancer : “Émotionnellement, je n’ai jamais vécu ça de ma vie !”

Article écrit en collaboration avec 6Médias

Crédits photos : CYRIL MOREAU / BESTIMAGE

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