Bernadette Chirac a soufflé quatre-vingt-neuf bougies ce mercredi 18 mai. La première dame, dotée d’un caractère bien trempé, n’a jamais eu la langue de sa poche. Florilège des cinq plus belles vacheries prononcées par la veuve de Jacques Chirac.

Définitivement, Jacques Chirac n’avait pas le monopole du cœur. Son épouse Bernadette Chirac a su gagner celui des Français, notamment par ses répliques cultes. La première dame, qui fut l’une des rares à exercer un mandat politique, a fêté ses quatre-vingt-neuf ans ce mercredi 18 mai. Moins célèbre que son époux pour ces petites phrases, Bernadette Chirac sait pourtant user du verbe avec sarcasme. Quelles sont les plus belles piques lancées par la fille d’aristocrates ? Florilège par Gala.fr.

1/ Ces maîtresses de Jacques Chirac que Bernadette juge « aussi laides qu’elle »

Officiellement, elle n’a jamais dit un mot des infidélités pourtant bien connues de son mari. En privé, Bernadette Chirac éructait. Jacques Chirac aimait la tromper avec de belles femmes ? « Aujourd’hui, elles sont toutes aussi laides que moi« , a-t-elle exulté sur Europe 1 ce dimanche 15 mai. La cocue la plus digne de France, qui a beaucoup souffert des infidélités de son époux, ne boude pas son « plaisir » à l’idée de cette petite revanche posthume.

2/ Ces journalistes que Bernadette traitait de « voleuses de mari »

Bernadette Chirac n’aime pas beaucoup les journalistes et ce n’est pour les raisons que vous imaginez. La première dame n’a rien contre l’information, c’est celles qui venaient la chercher à l’Élysée qu’elle n’appréciait pas. Elle les traitait de « voleuses de mari« . Et pour cause : le président volage était toujours ravi que la femme qui lui tende le micro soit jolie. Bilan : tantôt « des grues » tantôt « des catins« , ces journalistes n’ont jamais trouvé grâce aux yeux de Bernadette Chirac, comme le révèle Renaud Revel dans Les Amazones de la République.

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3/ Ce politique qu’elle a qualifié de « très, très froid » avant de le snober

Quand elle aime, elle ne compte pas… Et vice et versa. Alain Juppé, qui a eu le malheur d’être dans le collimateur de Bernadette Chirac le sait. En septembre 2014 en direct sur Europe 1, la première dame disait à son égard : « Juppé ? Il est très, très froid. Il n’attire pas les gens, les amis, les électeurs éventuels… » Un camouflet public qui ne fut pas le seul comme le révèle Béatrice Gurray dans Les secrets du clan. Un mois plus tard, en novembre 2014, l’ancien maire de Bordeaux est présent une cérémonie organisée à la Fondation Jacques Chirac. En arrivant, l’invitée d’honneur salue chacun personnellement. Alain Juppé se lève et attend son tour… qui ne viendra jamais. Bernadette Chirac l’a tout simplement snobé.

4/ Ce politique remarié dont elle a ignoré la seconde épouse pour mieux inviter la première

Décidément, Bernadette Chirac déteste les briseuses de ménage. Celle qui ne porte pas Alain Juppé dans son cœur, n’a donc pas hésité à ignorer sa deuxième femme. Pour l’anecdote, l »histoire s’est déroulée un jour où Bernadette Chirac avait invité la reine Noor de Jordanie à l’Élysée. Pour l’occasion, la première dame a convié Christine Leblond, la première épouse d’Alain Juppé. La seconde, Isabelle, venait d’écrire un livre sur les grandes femmes du monde évoquant justement la tête couronnée de Jordanie. Elle n’a jamais aperçu l’ombre d’un carton d’invitation.

5/ Ces petites piques que Bernadette Chirac a tout simplement adressées à Jacques Chirac

Les cordonniers sont les plus mal chaussés. Les Chirac n’ont pas toujours été tendres l’un envers l’autre. Bernadette ne s’est donc pas privée d’embarrasser son mari. Lors d’une battue à Chambord dans les années 2000, elle a ainsi passé la journée en commençant toutes ses phrases par : « Mon mari, qui déteste la chasse… » Gêne de l’interlocuteur garantie. Un peu plus tard ce jour-là, tandis que les invités faisaient des mondanités, Bernadette Chirac aperçut Bertrand Landrieu, qui s’approchait pour lui présenter ses respects. Et la première dame de lancer : «  »Qu’est-ce qu’il fait là, le préfet d’Île-de-France ? Il n’a pas de travail ? » Même traitement pour une journaliste présente : « Et elle ? Depuis quand invite-t-on des journalistes à la chasse ? » Décidément, qui s’y frotte s’y pique.

Crédits photos : Bruno Bebert / Bestimage

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