En août 2015, Jean-Hugues Anglade était présent lors de l’attentat du train Thalys reliant Amsterdam à Paris. Après l’attaque, l’acteur de la série « Prise au piège » avait livré sa version des faits, accusant le personnel de bord d’avoir abandonné les passagers. Si la direction du Thalys avait remis en cause son récit, le comédien était resté sur ses positions. Non Stop People vous dit tout.

Le 21 août 2015, les passagers à bord du train Thalys partant d’Amsterdam pour rejoindre Paris ont eu la frayeur de leur vie. En effets, ils ont été les victimes d’une attaque par armes à feu projetée par Ayoub El Khazzani et déjouée par des passagers du train, qui sont parvenus à le maîtriser. Parmi les personnes présentes, l’acteur Jean-Hugues Anglade, qui s’était confié à Paris Match sur cette attaque. Alors qu’il tentait avec d’autres passagers de rejoindre le wagon où s’étaient réfugiés les agents de la SNCF, le comédien s’était heurté à un mur. « Nous tapions dessus, nous criions pour que le personnel nous laisse entrer, nous hurlions : ‘Ouvrez !’ On voulait qu’ils réagissent ! En vain. Personne ne nous a répondu. Silence radio. J’ai pensé que c’était la fin, que nous allions tous mourir, qu’il allait nous tuer », racontait-il.

Dans la foulée, la direction du Thalys avait répondu aux propos de l’acteur de « Prise au piège » sur M6, expliquant qu’un contrôleur avait « pris avec lui les cinq ou six passagers qui étaient autour » et qu’il les avait « emmenés dans le local à bagages encombrants ». Le groupe isolé n’a alors « aucune idée de ce qui se passe dans les wagons 11 et 12 et ne se rend pas compte que le tireur est maîtrisé par les passagers. D’où leur silence face aux appels de l’acteur et des autres voyageurs », expliquait Agnès Ogier, directrice générale de Thalys.

Malgré cette mise au point, Jean-Hugues Anglade avait maintenu sa version des faits lors de son passage sur RTL le 23 août 2015. « C’est une contre-vérité. On s’est retrouvés face à des gens qui fuyaient comme des lapins pour sauver leur peau », disait-il. Et de poursuivre : « Je suis simplement atterré. Je ne vous dis pas le massacre qui aurait été celui que nous aurions vécu, si nous n’avions pas eu la chance d’avoir ces deux militaires américains pour neutraliser cet individu ».

Source: Lire L’Article Complet