Nommée Première ministre, ce lundi 16 mai, Elisabeth Borne attire tous les projecteurs sur elle. L’occasion d’en savoir plus sur le passé compliqué de l’ancienne ministre du Travail, qui a perdu son père à l’âge de 11 ans et qui a choisi de surmonter ce drame grâce aux études.

Elisabeth Borne, qui vient d’être nommée, ce lundi 16 mai, Première ministre par Emmanuel Macron, n’a pas toujours eu la vie simple. Très jeune, l’ancienne ministre du Travail a dû faire face au décès de son père, qui avait été résistant durant la Seconde Guerre mondiale et qui a été emporté en 1972. À ce moment-là, sa fille n’avait que 11 ans et a donc été élevée par sa mère, Marguerite Lescene, pharmacienne de profession.

Comme le rapportaient nos confrères de L’Opinion, en avril 2021, celle qui a été trois fois ministre depuis la première élection du président de la République a surmonté la disparition de son père en « enfoui[ssant] son chagrin dans les études ». Travailleuse acharnée, Elisabeth Borne a, très tôt, compris l’importance d’être studieuse pour évoluer dans la vie. Brillante, elle avait été poussée par ses professeurs à se lancer dans la branche polytechnique et avait, par la suite, obtenu son diplôme d’ingénieure de l’école nationale des ponts et chaussées. Afin de compléter ce précieux bagage, l’ancienne ministre du Travail avait poursuivi avec un Master of Business Administration au Collège des ingénieurs.

Les mathématiques, son ancien refuge

Invitée sur le plateau de l’émission Quotidien, diffusée lundi 16 mai sur TMC, la journaliste et écrivaine Corinne Lhaïk, qui a notamment signé l’article de L’Opinion sur Elisabeth Borne, a souligné le beau parcours de la désormais Première ministre. « Elle a une compétence technique qui ne fait aucun doute. Elle est sérieuse, impliquée dans ses dossiers. Quand elle travaille quelque chose, elle le travaille à fond. Si elle ne sait pas tout, elle ne sait rien », a-t-elle affirmé, avant de revenir sur « l’histoire personnelle un peu tragique » de la nouvelle cheffe de l’exécutif. Et d’expliquer notamment qu’elle « s’est réfugiée dans les maths ». Auprès de Yann Barthès, la journaliste a même partagé une confidence d’Elisabeth Borne : « Elle m’a dit : ‘C’est un monde logique, où il ne peut rien se passer d’aussi dramatique’ »

Article écrit avec la collaboration de 6Medias

Crédits photos : Federico Pestellini / Panoramic / Bestimage

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