Apolline de Malherbe recevait Jean-Michel Blanquer sur BFM TV ce vendredi 13 mai. La journaliste a demandé au ministre de l’Éducation, également candidat aux législatives, ce qu’il pense de la charte qui doit être signée par tous les candidats investis par la majorité présidentielle.

Alors qu’Emmanuel Macron, réélu le 24 avril dernier, n’a toujours pas nommé de nouveau Premier ministre, le parti présidentiel a déjà la tête aux élections législatives des 12 et 19 juin prochain. Ensemble !, regroupant les partis de la majorité présidentielle, a fait signer à ses candidats investis une charte dans laquelle ils s’engagent notamment à « soutenir l’ensemble des engagements pris par Emmanuel Macron devant les Français ». Un texte sur lequel le ministre de l’Éducation, Jean-Michel Blanquer, a été interrogé sur BFM TV ce vendredi 13 mai. « Vous avez signé la charte d’engagement ? », lui a lancé Apolline de Malherbe. « Oui, bien-sûr, j’ai signé la charte d’engagement », a répondu celui qui est aussi candidat Renaissance (ex-LREM) dans le Loiret pour les législatives.

« Vous ne vous êtes pas dit : ‘ça va être le doigt sur la couture du pantalon ? (…) C’est une sorte de charte ‘anti-frondeurs‘ », a résumé la journaliste de BFM TV. « C’est surtout une charte pour être cohérent avec le programme du président de la République. Le Président s’est présenté devant les Français avec un programme. La majorité législative, que j’espère il aura, est là pour lui permettre de faire cela, donc je trouve que c’est surtout cohérent avec ce que les Français ont voté. Donc, ça me semble tout à fait naturel« , a justifié Jean-Michel Blanquer de façon très sereine.

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Législatives: Jean-Michel Blanquer (@jmblanquer) juge "naturelle" la signature d'une charte pour les candidats de la majorité présidentielle pic.twitter.com/yKYaVMzGAb

« Dans la nuance, avec des différences, mais cohérent avec l’engagement du Président »

« Ce n’est pas le risque d’une majorité de godillots ? », lui a ensuite demandé Apolline de Malherbe. Mais pour le potentiel futur député, « c’est surtout la chance d’une majorité de cohésion (…) que les Français attendent ». « S’ils votent pour nous aux prochaines législatives, ce sera pour qu’on fasse les choses, pour qu’on fasse avancer la France, pour l’efficacité, pas pour qu’il y ait des jeux politiciens », a-t-il estimé. Toutefois, il est, selon lui, souhaitable de garder des nuances. « Tout est question d’équilibre », pour Jean-Michel Blanquer qui prône le « en même temps », si cher à Emmanuel Macron, et qui a selon le ministre de l’Éducation « grand sens ». « Il ne faut être ni godillot, ni frondeur. Il faut être dans la nuance, avec des différences, mais évidemment cohérent avec l’engagement du président de la République. Ça me paraît normal« , a-t-il résumé en guise de conclusion.

Article écrit en collaboration avec 6Medias

Crédits photos : Capture BFM TV

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