Dans « Prise au piège », l’interprète de l’ex-adjudante Sara Casanova de « Section de recherches » passe derrière les barreaux et incarne, avec un bel aplomb : Malika, une dure qui fait sa loi en prison.
Malika est brutale et manipulatrice, vraiment pas la fille sympa. Un rôle ingrat ou bien jouissif ?
Manon Azem : Réjouissant. Et très impressionnant. Surtout au début, où je la jouais « kaïra », un peu crue. C’était finalement trop évident. Avec l’aide du réalisateur, je suis allée vers plus de subtilité en la rendant malicieuse, animale. Je tenais beaucoup au serpent tatoué sur mon épaule, qui exprime sa dangerosité.
Si vous étiez son avocate, comment la défendriez-vous ?
On ne connaît presque rien de son passé, ni du délit qui l’a conduite en prison. Dans le deuxième épisode, on apprend qu’elle a été violée, enfant. J’ai ressenti le besoin de l’humaniser. Malika n’est pas qu’un monstre. Elle est impressionnante.
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Vous êtes-vous entraînée ?
Je voulais qu’elle soit forte et imposante. J’ai dit à mon coach : « Je veux avoir de gros bras. » Le bon côté, c’est que j’ai pu manger pendant les fêtes sans culpabiliser !
Votre prochain rôle ?
Je serai une bimbo de banlieue dans Ils étaient dix, une série inspirée des Dix petits nègres, d’Agatha Christie (bientôt sur M6, ndlr). J’y suis rousse, en minijupe avec un décolleté jusqu’au nombril. Tout l’inverse de Malika. Pouvoir changer du tout au tout, c’est ce qui me plaît dans ce métier.
Prise au piège : tous les mercredis à 21h05 sur M6
Interview Isabelle Magnier
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