À la sortie du Conseil des ministres de ce mercredi 11 mai, le ministre de la Santé, Olivier Véran, a annoncé la fin du port du masque dans les transports à partir du 16 mai 2022.
Les Français tombent peu à peu le masque depuis le mois de mars 2022. Et cela devrait continuer ! Ce mercredi 11 mai, le ministre de la Santé, Olivier Véran, a annoncé la fin du port obligatoire du masque dans les transports en commun pour le lundi 16 mai prochain. « La situation épidémique s’améliore, la pandémie n’est pas terminée mais le nombre de nouveaux diagnostics au quotidien diminue et nous considérons qu’il n’est plus adapté de maintenir cette obligation dans les transports », a déclaré l’ex-neurologue grenoblois à l’issue du Conseil des ministres.
Le 14 mars dernier, le ministre avait annoncé la fin du masque dans les espaces intérieurs, à l’exception des transports et des établissements de santé. Cette dernière reste toutefois en vigueur « jusqu’au moins cet été », détaille Olivier Véran dans sa prise de parole. Dans quelques jours, les visages des Français retrouveront leur quasi-totale liberté, après deux ans de contraintes sanitaires liées à l’épidémie de Covid-19. Le risque d’une amende de 135 euros sera donc écarté dès lundi prochain.
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Le sort des soignants non-vaccinés révisé ?
Ce lundi 9 mai, le médecin-urgentiste Gérald Kierzek réagissait à un article du Parisien sur l’éventuel abandon du masque dans les transports via son compte Twitter. « Bonne question dans Le Parisien alors que tous les indicateurs Covid sont à la baisse mais surtout que le masque est plus que controversé sur son utilité réelle… » Même selon les experts de la santé, cette décision de mettre fin à cette mesure sanitaire serait une bonne chose.
Quelques jours auparavant, Gérald Kierzek prenait la défense des soignants ayant refusé de se faire vacciner en apostrophant le président de la République sur Twitter, le 3 mai dernier. « Leur réintégration relève d’une triple nécessité : 1/médicale (la suspension n’a aucun sens, le vaccin n’empêche pas la transmission virale) 2/ confraternelle (par respect et dignité des collègues suspendus) 3/ ressources humaines (manque de soignants). Emmanuel Macron ? » À voir si le sort des soignants écartés de leurs postes ces derniers mois sera révisé avec la nomination du nouveau gouvernement.
Crédits photos : Jacques Witt/Pool/Bestimage
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