Quatre ans après le décès de Charles Aznavour, une biographie titrée Aznavour vu de dos sort ce jeudi 19 mai. Au fil des pages, différentes facettes du chanteur disparu sont dévoilées, et notamment, son penchant pour l’alcool et les cigarettes…

En 2018, la France perdait l’une de ses plus grandes voix. Depuis les années 40, Charles Aznavour avait charmé avec ses titres, de La Bohème à Emmenez-moi en passant par Hier encore. Chanteur, acteur à l’écran ou sur scène, la carrière de l’artiste décédé à l’âge de 94 ans ne semblait jamais à bout de souffle. Et pourtant, sa santé aurait pu lui faire défaut alors qu’il n’avait qu’une trentaine d’années à en croire les informations tirées d’Aznavour vu de dos. Cet ouvrage, fourmillant d’anecdotes, est publié ce jeudi 19 mai, par le pianiste de l’artiste, Erik Berchot, et l’éditeur du chanteur, Gérard Davoust. Les deux auteurs racontent ainsi une mémorable – et effrayante – visite médicale dont le magazine Télé Loisirs se fait l’écho.

Dans les années 50, Charles Aznavour, “gros fumeur et gros buveur”, était installé au Québec. “Il ne se sentait pas bien, il avait des malaises, écrit Gérard Davoust. Inquiet, il a pris rendez-vous avec un médecin. Celui-ci l’ausculte tout en lui posant des questions. » L’interprète de For me formidable a alors expliqué au professionnel de santé québécois boire « un peu de tout, mais surtout du whisky« , allant parfois jusqu’à ingurgiter « peut-être une bouteille« . Calmement, le médecin lui a indiqué une armoire dans laquelle était disposée une « multitude de mignonnettes » afin que le chanteur en choisisse une à son goût. « Profitez-en bien, dégustez-la, parce que, si ce n’est pas la dernière que vous buvez, je ne vous donne pas plus de trois mois à vivre.« 

Charles Aznavour a eu “la peur de sa vie« 

Un choc retentissant pour l’ami de Johnny Hallyday qui a eu la peur de sa vie. » D’après son ancien éditeur, Charles Aznavour « n’a même pas voulu goûter la topette [fiole d’alcool] que lui proposait le praticien« . A la suite de ce rendez-vous médical, la douche froide aurait été efficace : Le mari d’Ulla Thorsell aurait arrêté “net sa consommation d’alcool« . Et s’il a repris sa consommation quelque temps après, la modération aurait, selon le co-auteur de la biographie, toujours été son maître-mot… Exceptée une « une coupe de trop » à Saint-Tropez, comme la raconte toujours Gérard Davoust : « Alors qu’il avait passé la cinquantaine, il se sentait tellement euphorique qu’il s’est lancé dans une danse traditionnelle russe très acrobatique qu’il avait apprise avec le fameux maître de ballet Yeltsoff quand il était adolescent. »

Article écrit en collaboration avec 6Médias

Crédits photos : Giancarlo Gorassini/Bestimage

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