L’heure du remaniement approche et les noms fusent quant au remplaçant de Jean Castex. Contrairement à ce qui était attendu, Emmanuel Macron se détournerait de l’idée de mettre une femme à Matignon et convoiterait un ancien ministre de Jacques Chirac, rapporte « La Tribune ».
La fonction suprême reviendra-t-elle à un homme ou à une femme ? Après la présidentielle, la question est sur toutes les lèvres. Depuis 1991 et la nomination d’Édith Cresson, restée à son poste seulement dix mois et dix-sept jours, aucune femme n’a dirigé Matignon. Pour ce second quinquennat, Emmanuel Macron, se revendiquant « féministe », a formulé le vœu de nommer une Première ministre. Véronique Bédague, Valérie Rabault et Christelle Morançais auraient successivement décliné l’offre. Le leader de La France insoumise, Jean-Luc Mélenchon, l’ancienne ministre PS, Ségolène Royal, tout comme l’ancien Premier ministre Manuel Valls, continuent de faire des appels de phare au chef de l’État. Selon les informations dévoilées par La Tribune, vendredi 6 mai, Emmanuel Macron n’envisagerait aucun des politiciens précédents et pas non plus une personne de sexe féminin.
Il lorgnerait sur un ancien d’un des gouvernements chiraquiens. Actuellement commissaire européen au marché intérieur, Thierry Breton aurait de sérieuses chances d’accéder à Matignon, d’après La Tribune. L’ancien ministre de l’Économie « rêve de revenir à Paris« , selon un poids lourd de la droite. En 2020, l’ex-membre UMP avait espéré être appelé pour remplacer Édouard Philippe. Il connaît Emmanuel Macron depuis son passage chez Rothschild, puisque le jeune banquier avait œuvré pour lui lorsqu’il était alors patron d’Atos.
Bernard Arnault et Jean-Pierre Raffarin en appui
Bien qu’une autre source indique qu’il ne serait « pas intéressé par le poste », le patron de LVMH Bernard Arnault pousserait sa candidature auprès du couple présidentiel dont il est un grand ami. Jean-Pierre Raffarin, qui a travaillé avec Thierry Breton sur le projet du Futuroscope avant de l’intégrer à son gouvernement sous Jacques Chirac, militerait aussi en ce sens.
Crédits photos : JEAN LOUIS MACAULT / BESTIMAGE
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