Vladimir Poutine continue de mener sa violente offensive contre l’Ukraine et le monde entier se questionne sur les limites du dirigeant russe. Un comportement analysé par un psychologue clinicien dans le cadre du documentaire “Poutine, le dernier tsar”, diffusé sur LCI vendredi 6 mai.

Depuis le 24 février dernier, le monde entier a le regard tourné vers le maître du Kremlin et ses frasques militaires menées à l’encontre de son voisin ukrainien. Une sévérité inouïe qui pourrait trouver ses racines dans l’ascension de Vladimir Poutine, comme l’a suggéré le documentaire Poutine, le dernier tsar, diffusé sur LCI dans la soirée du vendredi 6 mai. En effet, de simple agent du KGB, serviteur de l’État, celui-ci est devenu un homme puissant. De quoi avoir le tournis, comme l’a analysé Ian Robertson, spécialiste de l’effet du pouvoir sur l’esprit humain : “Devenir président c’est un sacré shoot. Biologiquement, c’est une activation importante du circuit de la récompense.

Décrit par Valentin Yumashev, politicien russe, comme un “homme modeste qui “ne parlait que quand on lui adressait la parole” avant son élection, le compagnon d’Alina Kabaeva a ainsi été touché par une certaine folie des grandeurs. “Poutine n’était plus soumis à l’idée corporatiste du régime communiste, ce régime était mort et c’était à lui d’en bâtir un nouveau. Imaginez le pic de dopamine, l’euphorie !” a illustré le spécialiste. Et d’ajouter, en analysant la réaction chimique sur le cerveau provoquée par une telle position : “Chaque stimulus nous procure un pic de plaisir et de satisfaction, mais plus l’expérience se répète, plus il faut de fortes de doses pour produire le même effet, c’est ce qu’on appelle l’accoutumance. L’appétit devient insatiable.

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“Son cerveau a été profondément altéré par le pouvoir”

L’état de santé mentale du dirigeant du Kremlin interroge. Plusieurs rumeurs courent à ce sujet, dont celle qu’il souffrirait du syndrome d’hubris. Un état bien connu en psychanalyse, générant un manque de lucidité engendré par une confiance en soi hypertrophiée. Une description rejoignant les dires d’Ian Robertson : “Je ne crois pas que Poutine soit né pour devenir empereur, mais son cerveau a été profondément altéré par le pouvoir qu’il a accumulé.”

Article écrit en collaboration avec 6Medias

Crédits photos : ITAR TASS / BESTIMAGE

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