La candidate des Républicains, Valérie Pécresse, a indiqué être endettée personnellement à hauteur de 5 millions d’euros après le fiasco de l’élection présidentielle. Pourtant, elle vient de refuser le don de Nicolas Sarkozy. Un don à quatre chiffres…

Au lendemain du premier tour de l’élection présidentielle, Valérie Pécresse, la candidate des Républicains, faisait un appel aux dons. En effet, la présidente de la région Île-de-France, n’ayant pas atteint les 5% requis au premier tour pour voir ses frais de campagne remboursés, est endettée personnellement à hauteur de 5 millions d’euros. Si aujourd’hui, elle a reçu à peu près la moitié de cette somme selon Christian Jacob, le président des LR, elle n’est pas encore sortie d’affaire. Cela ne l’a pas empêché de refuser le virement bancaire de Nicolas Sarkozy fin avril, rapporte Politico. Selon Le Parisien, la somme s’élevait à 2.000 euros. Une façon de faire comprendre au fondateur des LR qu’elle n’a pas du tout goûté à son absence de soutien. L’ancien Président a, en effet, gardé le silence durant toute la campagne, sortant uniquement de sa réserve après le premier tour pour appeler à voter pour Emmanuel Macron. L’entourage de Valérie Pécresse parle d’un véritable « sabotage de campagne ».

Un appel lancé à tous les Français

Dans le clan Pécresse, il est hors de question d’accepter l’aide de quelqu’un qui a « saboté » leur campagne en donnant son soutien à Emmanuel Macron et en faisant des commentaires négatifs sur la femme politique. Valérie Pécresse préfère croire que son appel aux dons sera entendu par le plus grand nombre. N’a-t-elle pas dit qu’il était destiné « à tous ceux qui m’ont apporté leurs suffrages, mais aussi à tous ceux qui ont préféré hier (le 10 avril NDLR) le vote utile, et enfin à tous les Français attachés au pluralisme politique et à la liberté d’expression ? »

Nicolas Sarkozy n’est plus le bienvenu chez Les Républicains

« En soutenant Macron, il (Nicolas Sarkozy NDLR) s’est décrédibilisé aux yeux des militants. Il est temps de tourner la page », a lancé un député LR auprès de RTL le 28 avril dernier. Un sentiment que beaucoup partageraient au sein du parti. Et ce n’est pas la réunion entre le chef de l’État et Nicolas Sarkozy à l’Élysée le 3 mai dernier pour discuter des législatives qui calmera les esprits.

Article écrit en collaboration avec 6Médias

Crédits photos : Giancarlo Gorassini/Bestimage

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