Lundi 2 mai 2022, BFMTV a dévoilé une documentaire sur Cédric Jubillar. Suite à la divulgation de ses résultats d’analyses psychiatriques, la chaîne est allée au plus près de son entourage pour tenter de mieux le connaître. Une assistante familiale garde de lui un souvenir amer.

  • Delphine Jubillar

Les difficultés majeures de la vie de Cédric Jubillar se sont poursuivies de son enfance à son adolescence. Après être né d’une mère âgée de seulement 16 ans, il a été placé en foyers, puis tour à tour chez Danielle, et Françoise, des mères de substitution qui en gardent un souvenir tendre. Lorsqu’il retourne chez sa mère, peu après la maternelle, la situation se détériore à nouveau. Olivier, son nouveau beau-père, est violent. Alors, à peine entré dans l’adolescence, le jeune Cédric tombe dans la délinquance. À 16 ans, il est à nouveau placé, dans un centre pour jeunes difficiles cette fois. Il va partager son quotidien avec sept autres personnes et entamer un apprentissage chez un plaquiste. De cette époque, l’assistante familiale chargée de s’occuper de lui garde un très mauvais souvenir. Retrouvée par BFMTV, lundi 2 mai 2022, elle témoigne.

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« Je n’avais pas confiance en lui »

C’est dans un village en pleine nature, à 20 km de Montauban, que Cédric Jubillar va passer les dernières années de son adolescence. Là-bas, il va faire des rencontres et laisser aux personnes autour de lui l’image d‘un jeune homme déterminé et travailleur. Pourtant, l’assistante familiale, qui a préféré rester anonyme dans le reportage de Ligne Rouge, ne voyait pas les choses du même œil. Elle se souvient de quelques fois où il a fait des bêtises qui lui ont donné une mauvaise impression du personnage. « Je n’avais pas confiance en lui. Il a fait des choses qui n’étaient pas bonnes à la maison« , confie-t-elle. Un évènement en particulier, survenu à la veille d’un départ en week-end, l’a marqué. « Il est rentré dans le chalet de mon fils et il a pris l’ordinateur« , raconte-t-elle. Rapidement, il est découvert et contraint de rendre la possession qu’il comptait ramener la semaine d’après. « Il avait le sourire aux lèvres. […] Ce sourire moqueur, narquois« , explique-t-elle. À cela s’ajoute le comportement de Cédric Jubillar avec les femmes. Dès son plus jeune âge, elle révèle qu’il « aimait plaire« . Alors, il parvenait à avoir quelques conquêtes. Mais, « s’il perdait cette jeune femme, il n’était pas content« , confie-t-elle. « Il était en colère. Il n’acceptait pas qu’on le largue« , ajoute-t-elle, laissant entendre que l’artisan supportait déjà mal, 15 ans avant la disparition de sa femme, l’idée qu’un être aimé puisse partir… Pour l’heure, Cédric Jubillar reste présumé innocent jusqu’à preuve du contraire par les autorités compétentes.

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