Samedi 30 avril 2022, la journaliste Anne Fulda, invitée de l’émission Télématin diffusée sur France 2, a évoqué le rôle de Brigitte Macron dans cette campagne présidentielle de 2022. Elle a notamment expliqué pourquoi la Première dame s’est faite aussi discrète.

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Dans l’émission Télématin du samedi 30 avril 2022 sur France 2, Anne Fulda, journaliste spécialisée dans la politique française, s’est exprimée sur le rôle tenu par Brigitte Macron lors de la dernière campagne présidentielle. D’après la journaliste du Figaro, l’épouse d’Emmanuel Macron a été bien plus discrète que lors de la campagne de 2017. « Elle avait moins besoin d’être présente parce que lors de la première campagne, il fallait instaurer l’image d’un couple. Un couple remis en question par certains, qu’on trouvait singulier à cause de leur différence d’âge. Aujourd’hui, c’est moins un sujet », a-t-elle expliqué.

Mais selon la journaliste, la discrétion de la Première dame aurait également une autre cause : « Elle a été échaudée par la violence qu’elle a eue elle-même à affronter. » Il est vrai que pendant de longs mois, la femme du président de la République a été la cible de cyber-harcèlement et d’une rumeur tenace, selon laquelle elle serait une femme transgenre. Une information que Brigitte Macron a été obligée de démentir. Le mercredi 12 janvier 2022 dans le Journal de 13 heures de TF1, elle a répondu à ces accusations avec fermeté : « Bien évidemment, c’est un mensonge. » Elle a également confirmé son intention de porter plainte.

Brigitte Macron insultée à plusieurs reprises

En plus de cette rumeur, Brigitte Macron a été plusieurs fois heurtée par des propos violents à son encontre, lors du premier mandat de son mari. D’après Anne Fulda, la Première dame a été très choquée « par la violence au moment des manifestations des Gilets jaunes où elle était comparée à une espèce de Marie-Antoinette ».

Brigitte Macron semble aussi avoir été particulièrement touchée par le traitement réservé à Pénélope Fillon lors de l’affaire des emplois fictifs. « Elle avait été très marquée et choquée […] Elle trouvait que c’était très brutal », rapporte la journaliste. C’est donc la crainte d’être victime de fausses rumeurs qui a poussé la femme d’Emmanuel Macron à rester en retrait de la vie politique de son mari.

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