Principal suspect dans l’affaire de la disparition de Delphine Jubillar, Cédric Jubillar laisse apparaître selon son expertise psychiatrique un « ego surdimensionné » et a laissé échapper quelques phrases ambiguës, comme le révèle Le Parisien mardi 26 avril 2022.
- Delphine Jubillar
Mardi 26 avril 2022, Le Parisien révélait de manière exclusive l’expertise psychiatrique de Cédric Jubillar. Principal suspect dans la disparition Delphine Jubillar, il a laissé échapper quelques phrases pour le moins ambiguës. Mis en examen pour le meurtre de sa femme, il a été interpellé le 16 juin 2021 et depuis, les enquêteurs peinent à prouver sa culpabilité. Pourtant, chaque semaine apporte son lot de rebondissements dans cette affaire, comme le fait que l’infirmière aurait fréquenté un autre homme. Pour renforcer l’enquête et mieux comprendre le profil de Cédric Jubillar, une expertise psychiatrique a été réalisée sous la forme d’entretiens auprès du mari de la victime, le 1er juillet et le 6 octobre 2021. Les résultats ont été ajoutés le 4 avril 2022 au dossier judiciaire, et révèlent un nouveau pan de la personnalité de Cédric Jubillar.
>>> Retour sur toutes les dates clés de l’affaire Jubillar en image dans notre diaporama
Des sous-entendus pouvant prêter à confusion
Lors des entretiens, Cédric Jubillar a laissé échapper des phrases pour le moins troublantes. En effet, dès la première entrevue, il explique au médecin qu’il prévoit une libération sous contrôle judiciaire et donc qu’il ne pourra pas assister au second entretien. Il prévoit en effet d’aller habiter dans un autre département en expliquant : « Si je suis le meurtrier, il est préférable que je quitte le Tarn. » Quelques mois plus tard, il assiste malgré tout au second entretien et tient, là aussi, des propos surprenants : « Je ne suis pas un violeur, une balance, un homosexuel… Je suis un criminel comme les autres. » Des phrases qui révèlent une nouvelle partie de la personnalité de Cédric Jubillar. Le médecin a confirmé qu’il n’était atteint d’aucun trouble psychique qui aurait pu abolir son discernement au moment des faits. Il peut donc tout à fait être soumis à une sanction pénale. Pour le moment, le mari de la victime est toujours à la maison d’arrêt de Seysses, malgré les vaines tentatives de ses avocats pour le sortir. Une de ses avocates a d’ailleurs récemment porté plainte pour violation de l’instruction dans le cadre du traitement médiatique de cette affaire. Quant à l’avocat de la sœur et du frère de Cédric Jubillar, il est convaincu de la culpabilité de ce dernier. Pour l’heure, Cédric Jubillar reste présumé innocent jusqu’à preuve du contraire par les autorités compétentes.
Source: Lire L’Article Complet