Auprès de “France Bleu” ce jeudi 28 avril, maître Laurent Nakache-Haarfi, avocat de la famille de Delphine Jubillar, s’est dit convaincu de l’implication de Cédric Jubillar dans la disparition de son épouse en dévoilant une habilité de ce dernier dans un domaine particulier.

Les enquêteurs sont toujours à la recherche de Delphine Jubillar, portée disparue depuis la nuit du 15 au 16 décembre 2020. Principal suspect dans cette affaire, bien que toujours présumé innocent, Cédric Jubillar, son mari, demeure en détention provisoire à la maison d’arrêt de Seysses (Haute-Garonne) depuis le 18 juin dernier. Celui-ci n’a cessé de clamer son innocence, multipliant les demandes de remise liberté, toutes rejetées jusqu’alors. Pourtant, l’avocat de la famille de l’infirmière du Tarn, maître Laurent Nakache-Haarfi, aurait la “ conviction que Cédric Jubillar est l’assassin”, comme il l’aurait confié hors micro à France Bleu ce jeudi 28 avril. Et d’ajouter que l’artisan plaquiste “sait où cacher un corps” en prenant appui sur ses hobbies : “Il est pêcheur, et il est souvent aussi présenté comme un chercheur de trésors par bon nombre de ses proches.

Cinq jours après cette fameuse nuit, les policiers ont débuté des fouilles près du domicile des Jubillar, et notamment dans une mare située à cinquante mètres de la maison. Dans Le mystère Jubillar – Enquête au cœur d’une disparition, publié le 17 mars aux Éditions Studiofact, le journaliste Ronan Folgoas a indiqué que ce lieu aurait attiré l’attention des enquêteurs à cause d’une “discussion loufoquequ’une voisine aurait eue avec Cédric Jubillar : il “lui avait parlé de ce trou d’eau comme d’un endroit ‘idéal pour cacher un corps’”. Les talents du principal suspect lui auraient-ils servi à dissimuler le corps de Delphine Jubillar à cet endroit ? Rien n’est moins sûr puisque le point d’eau a été pompé et sondé “en vain, comme l’a précisé l’auteur…

“Je sais comment faire disparaître une personne”

Cédric Jubillar aurait confié à son ancien compagnon de cellule avoir “récupéré une voiture blanche pour transporter le corps et s’en être débarrassé ‘à côté d’un endroit où ça a brûlé »”. La fameuse ​​ferme partiellement brûlée aux abords de Cagnac-les-Mines. Comme l’a indiqué en janvier dernier BFMTV, qui s’est plongé dans la lecture de plusieurs auditions des détenus ayant côtoyé le peintre, ce dernier aurait également fait des blagues douteuses sur ses prétendus talents macabres, à l’image de celle-ci : “N’oubliez pas que moi, je sais comment faire disparaître une personne, c’est moi le coupable.

Article écrit en collaboration avec 6Medias

Crédits photos : Capture d’écran Facebook

Autour de

Source: Lire L’Article Complet