Elle a dans sa voix toute une palette de couleur. Youn Sun Nah est arrivée en France depuis sa Corée natale en 1995 pour étudier le jazz. Et pour aborder ce nouveau territoire musical, elle s’est investie en bourreau de travail. Le résultat : une technique vocale à couper le souffle qui lui permet aussi d’atteindre au cœur le public français en reprenant des classiques comme Léo Ferré.

Un premier album écrit et composé seule

Pendant un long confinement de 18 mois passé en Corée, Youn Sun Nah a écrit et composé seule tout un album, pour la première fois. On découvre, à travers ses chansons, ses tourments intérieurs, sa mélancolie. « J’ai l’occasion de faire face à moi-même. Comme si je faisais un journal intime tous les jours », explique la chanteuse. Pour souligner ses mélodies, elle a fait appel à la trompettiste Airelle Besson.

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