Dans leur livre Macron 2, les secrets d’une réélection, les journalistes Dominique Albertini et Charlotte Chaffanjon reviennent sur les différences qui opposent deux membres des LR : Valérie Pécresse et Rachida Dati, ainsi que la raison pour laquelle cette dernière semble un peu jalouse de sa consœur.
Ce mercredi 27 avril, les journalistes Dominique Albertini et Charlotte Chaffanjon publient le livre Macron 2, les secrets d’une réélection. Un ouvrage qui tombe à pic, trois jours après le renouvellement du mandat du président de la République. Au fil des pages, les auteurs s’intéressent également à Valérie Pécresse, éliminée après le premier tour de l’élection et à une autre personnalité des Républicains : Rachida Dati.
La maire du 7e arrondissement de Paris s’était confiée aux deux journalistes, au printemps 2021, avant que l’ancienne candidate de droite ne se présente à la Présidentielle. Elle révélait ainsi le défaut qu’elle ne supporte pas chez sa consœur. « Elle prend tout le temps les gens de haut. En réunion, je lui ai dit : ‘Valérie, tu arrêtes de nous parler comme à des domestiques !’ Et elle répond : ‘Ah oui, c’est vrai, tu as raison !’ », avait expliqué Rachida Dati, en précisant que sa famille politique est du même avis qu’elle. « Chez LR, ils ne veulent même pas qu’elle vienne à la commission d’investiture, elle se ferait jeter des canettes à la figure », avait-elle ajouté, sans prendre de détours.
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Valérie Pécresse, une candidate qui relève de « l’évidence » ?
De plus, Rachida Dati était revenue sur ce qu’elle avait pu dire dans les colonnes du Times, en 2020, sur l’éventualité qu’elle participe un jour à une élection présidentielle. « À l’époque, on avait l’impression que tout le monde pouvait l’être [candidat]. Donc, à un moment, pourquoi serais-je moins légitime que Pécresse ? Je voulais voir la réaction du journaliste », avait-elle répliqué auprès des auteurs du livre, en soulignant ses différences avec la présidente du Conseil régional d’Île-de-France, à savoir que lorsque le nom de Valérie Pécresse est prononcé, « tout le monde s’exclame : ‘Ah ! oui, c’est évident » qu’elle ose prétendre au titre de cheffe de l’État. « Alors que moi, c’est : ‘Ah bon, la gitane, là ?’ », déplorait-elle, laissant ainsi sous-entendre que peu de personnes de son entourage l’imaginent un jour capable d’être à la tête du gouvernement.
Article écrit avec la collaboration de 6Medias
Crédits photos : DOMINIQUE JACOVIDES / BESTIMAGE
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