L’expertise psychiatrique de Cédric Jubillar a été dévoilée, mardi 26 avril. Dans cette étude rapportée par Le Figaro, l’expert relève « l’égo surdimensionné » du père de famille qui, en prison, joue la carte de la provocation : « Je ne suis pas un violeur, une balance, un homosexuel… ».

Emprisonné depuis juin 2021, Cédric Jubillar a été soumis à une expertise. Voilà plusieurs mois que le père de famille, toujours présumé innocent est suspecté du meurtre de son épouse Delphine, disparue dans la nuit du 15 décembre 2020. Dans l’espoir de comprendre ce qui est arrivé à l’infirmière du Tarn, les enquêteurs tentent diverses expertises, dont celle de la personnalité du jeune papa, rapportée dans Le Figaro : « Je ne suis pas un violeur, une balance, un homosexuel… Je suis un criminel comme les autres« , se serait-il insurgé le 6 octobre, face à l’un des psychiatres chargé d’établir un diagnostic sur sa personnalité « insaisissable » et son « égo surdimensionné ».

À cette époque, le peintre plaquiste vient de passer ses premiers mois à l’isolement, mais « il ne comprend pas l’administration pénitentiaire qui chercherait à le protéger physiquement des autres détenus », lit-on. « Dans le même temps, il affirme sa volonté de mener une grève de la faim si sa prochaine demande de remise en liberté était refusée« . Trois mois auparavant, Cédric Jubillar avait fait l’objet d’un premier entretien à la maison d’arrêt de Seysses : « Ils vont me pousser au suicide », avait-il assuré aux experts vis-à-vis des surveillants « injustes et méprisants« , selon lui.

Cédric Jubillar : « Si je suis le meurtrier, il est préférable que je quitte le Tarn »

Ce 1er juillet 2021, le peintre-plaquiste assume notamment son addiction au cannabis et dévoile sa consommation habituelle : « dix et vingt-cinq joints par jour. Depuis que je suis ici, pas de manque de THC (le principe actif du cannabis), tout se passe dans la tête, il faut se fixer des objectifs, c’est le mental, il faut garder la tête haute… », assure Cédric Jubillar. Mais alors, le père de famille qui croit encore à une libération sous contrôle judiciaire, fait une annonce particulièrement troublante à la fin de cette séance : « Si je suis le meurtrier, il est préférable que je quitte le Tarn« .

Crédits photos : capture Facebook

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