Quelques heures seulement après l’élection d’Emmanuel Macron, ce dimanche 24 avril, Raquel Garrido a poussé un coup de gueule. Sur BFMTV, elle s’en est prise au président de la République ou “l’homme le plus détesté de France”, selon elle.

La victoire d’Emmanuel Macron ne passe pas pour Raquel Garrido. Invitée sur le plateau de BFMTV, ce dimanche 24 avril, l’ancienne porte-parole de La France Insoumise a regretté que « l’homme le plus détesté de France » soit élu avec 58,54% des voix contre 41,46% pour Marine Le Pen. « Agacée et abasourdie », l’avocate a estimé que le candidat élu « nie la réalité ». « L’élection d’Emmanuel Macron est le produit d’une démocratie qui ne fonctionne pas justement. C’est parce que la démocratie ne fonctionne pas qu’on a pu réélire l’homme le plus détesté de France à la tête de l’État », a assené l’ancienne avocate.

« Lorsque vous avez un mode de scrutin uninominal à deux tours, avec deux personnes qui arrivent au second tour, et que vous excluez plus de 30 % des Français, là il y a un problème. Surtout quand ce sont trois blocs de force équivalente comme c’est le cas en France aujourd’hui avec d’une part le pôle populaire autour de Jean-Luc Mélenchon, d’autre part l’oligarchie autour de Macron et la droite et d’autre part l’extrême droite », a poursuivi l’élue de La France Insoumise à Bagnolet.

Raquel Garrido: "C'est parce que la démocratie ne fonctionne pas qu'on a pu réélire l'homme le plus détesté de France" pic.twitter.com/esNNjBFzq8

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Élisabeth Borne recadre Raquel Garrido

En colère, l’ancienne avocate engagée auprès de Jean-Luc Mélenchon a assené : « À la maison, pour les gens, c’est un drame pour eux ! Ils se disent qu’ils vont souffrir encore beaucoup plus pendant cinq ans ». Alors quand elle voit « des ministres danser sur les Champs de Mars » et « passer successivement pour se féliciter les uns de leur bilan, les autres de ce qu’ils font faire à l’avenir », elle lance : « C’est insupportable ».

Pour autant, Raquel Garrido estime que « le problème aurait été exactement le même » si Jean-Luc Mélenchon avait été élu. « C’est la raison pour laquelle, le projet était de rassembler tout de suite une assemblée constituante pour modifier les modes de scrutin et passer à la sixième République », a asséné la compagne d’Alexis Corbière. « Un conflit » qui aurait pu être « purgé pacifiquement » par le parti du candidat qu’elle soutient estime-t-elle. Présente sur le plateau, Elizabeth Borne, ministre du Travail, de l’Emploi et de l’Insertion, lui a répondu : « Pour que notre démocratie aille mieux, il faudrait qu’on arrête d’avoir des propos caricaturaux et outranciers ».

Crédits photos : Capture d’écran BFMTV

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