Juste avant de rentrer sur le plateau du débat de l’entre-deux-tours ce mercredi 20 avril, Marine Le Pen a piqué une colère. Selon Nathalie Saint-Cricq, elle avait un problème avec le décor.
Le match retour a eu lieu. Ce mercredi 20 avril, Emmanuel Macron et Marine Le Pen se sont de nouveau affrontés lors du débat de l’entre-deux-tours. Pendant près de trois heures, les finalistes de l’élection présidentielle se sont écharpés et ont développé leurs propositions. Contrairement à il y a cinq ans, en 2017, leur débat a plutôt été calme et sans invectives. Pourtant, avant le début du débat, la candidate du Rassemblement national a piqué une grosse colère. Sur le plateau de Télématin au lendemin de ce rendez-vous télévisuel, Nathalie Saint-Cricq a en effet expliqué que Marine Le Pen était très "en colère" en découvrant le plateau, dont elle trouvait les "couleurs moches". Pour ne pas jurer, elle aurait donc décidé de changer la couleur de sa veste – finalement noire plutôt que rose – à la dernière minute avant la prise d’antenne de TF1 et de France 2.
"C’est révélateur d’une forme de stress, quand même. Parce que le plateau, elle l’avait vu", a réagi Thomas Sotto avant que la cheffe du service politique de France 2 ne conclut : "Les femmes sont jugées sur des choses assez accessoires et non pas sur des choses essentielles". Impossible de savoir si cette colère a pesé sur le débat, mais il a assez mal commencé pour Marine Le Pen puisqu’elle a fait un incroyable faux départ. "Marine Le Pen, oserais-je, alors que le débat a à peine commencé, vous interrompre ? Juste pour vous rappeler que nous voulions à l’un à l’autre vous poser la question suivante : en quoi seriez-vous une meilleure présidente que votre adversaire Emmanuel Macron ?", l’a stoppée Gilles Bouleau. "J’avais démarré avant même que vous posiez la question", a plaisanté la candidate du RN.
Débat de l’entre-deux-tours : des audiences décevantes
"J’ai pu développer mon projet, a-t-elle confié à la sortie de son QG jeudi 21 avril. Emmanuel Macron termine le mandat comme il l’a commencé, avec un très grand mépris, une très grande arrogance, à mon égard hier soir et à l’égard des Français." En déplacement à Roye au lendemain de ce débat, Marine Le Pen a estimé avoir fait face à "un Emmanuel Macron égal à lui-même, très méprisant, très arrogant, y compris dans sa posture". Et d’ajouter : "Quand je suis incisive, je le suis trop, quand je le suis moins, je ne le suis pas assez. Ce qui m’importe, ce n’est pas ce que vous en pensez, c’est ce qu’en pensent les Français". Quant à son adversaire, il a regretté de ne pas assez avoir parlé d’écologie lors de ce débat. Pour rappel, ce rendez-vous a signé la plus faible audience de l’histoire des duels d’entre-deux-tours avec 15,6 millions de téléspectateurs.
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