Au lendemain du grand débat entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen, Charline Vanhoenacker ne s’est pas fait prier pour taquiner sa camarade, Léa Salamé : « C’est limite vexant, tous les matins elle déborde sur son temps de parole! », a-t-elle assuré au micro de France Inter, ce jeudi 21 avril.

De l’intégralité du débat, Charline Vanhoenacker n’a retenu que ce détail. Acolyte de Léa Salamé, la journaliste a suivi comme de nombreux Français, le grand débat opposant Emmanuel Macron à Marine Le Pen sur le plateau de TF1, la veille. Mais une particularité surprenante a titillé la Belge de 44 ans, à propos de l’épouse de Raphaël Glucksmann : « Oui mais attendez, y’a rien qui vous a choqué vous ? Réfléchissez bien, vous n’avez rien remarqué d’anormal ?« , a-t-elle demandé à tous ses collègues, ce jeudi 21 avril au micro de France Inter. « Nan mais Léa QUI FAIT GAFFE A L’HORLOGE à la seconde près, on en parle ou pas ? ».

Désabusée, Charline Vanhoenacker poursuit cette chronique placée, bien sûr, sous le ton de l’humour : « Y’a pas UN matin où je peux commencer mon billet à l’heure parce qu’elle déborde son temps de parole ! Et là je l’ai entendue crier à Macron à propos de Le Pen : Elle a deux minutes de retard laissez-la parler ! » C’est limite vexant ! », s’est-elle plaint. « En tout cas les étudiants en journalisme savent ce qui leur reste à faire : aller chez Décathlon acheter un bon chronomètre ». Jugée moins offensive qu’ordinaire, par de nombreux téléspectateurs, Léa Salamé n’a posé aucune question « Punchy sans concession ».

>> PHOTOS – Avant Léa Salamé et Gilles Bouleau, ces journalistes ont animé le débat d’entre-deux-tours

Marine Le Pen raillée sur son « vieux Tweet »

5 ans après leur redoutable duel, la tante de Marion Maréchal s’était retirée afin de préparer au mieux sa rencontre avec Emmanuel Macron : « De ce que j’ai entendu des commentaires, elle était sur la défensive. En fait elle s’est retirée 48h chez elle, mais c’était pour s’occuper de ses chats visiblement« , a fustigé Charline Vanhoenacker. Sur la « défensive », face au président-candidat, Marine Le Pen est devenue la risée des réseaux sociaux lorsqu’elle a « a carrément imprimé un vieux Tweet qu’elle avait posté sur l’Ukraine« , fait-elle remarquer. « Un tweet du RN qui n’est pas condamnable pour appel à la haine, ça s’imprime. D’ailleurs elle aurait pu l’encadrer.. ».

Crédits photos : capture d’écran France Inter

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