Après avoir joué Arya Stark dans Game of Thrones pendant près de dix ans, Maisie Williams a confié à GQ une frustration qu’elle a longtemps gardé secrète.

Près de trois ans après la fin de Game of Thrones en 2019, la série, comme ses critiques, sont devenus un objet de Pop culture qui ne cesse d’être commenté. L’interprète de la jeune Arya Stark, Maisie Williams, s’est confiée le 12 avril dernier au magazine GQ, évoquant ses souvenirs du tournage du succès d’HBO. Désormais âgée de 25 ans, la jeune femme originaire de Bristol n’exprime aucun regret quant à ses huit ans sur le petit écran qu’elle a "adoré", " […] pourquoi je voudrais me sentir triste à propos de la meilleure chose qui ne me soit jamais arrivée ?", demande-t-elle. Un enthousiasme qui n’en demeure pas moins nuancé.

Car grandir dans la peau d’une téméraire et très jeune héroïne n’a pas que des avantages. En effet, celle qui s’est récemment illustrée dans Les Nouveaux Mutants dit avoir éprouvé un certain malaise quant à sa différence d’âge avec son rôle. Si Maisie Williams avait 12 ans dans la saison 1 du programme, l’actrice a très vite atteint l’adolescence, contrairement à l’héritière Stark, "Ils me mettaient un ruban sur la poitrine pour masquer son développement. Je ne sais pas, cela était très désagréable à vivre pendant six mois de l’année, et je me suis sentie honteuse pendant un temps.", se souvient-elle.

"J’en voulais à Arya", avoue Maisie Williams

De quoi générer un décalage entre l’état d’esprit de Maisie Williams et celui dans lequel se situait son personnage, "Je pense que lorsque j’ai commencé à devenir une femme, j’en voulais à Arya parce que je ne pouvais pas exprimer qui je devenais.". Un ressenti décuplé par les effets d’une période délicate, passée en grande partie sous les projecteurs de la série très médiatisée, "Et puis j’en voulais aussi à mon corps, parce qu’il n’était pas aligné avec cet aspect de moi que le monde célébrait.". Un témoignage qui rejoint ceux de certains de ses partenaires, qui ont vécu des expériences déplaisantes, sur le tournage ou en parallèle. Notamment les actrices Hannah Waddingham (Septa Unella), qui dit avoir vécu des moments traumatisants, ou Carice van Houten (Melisandre), qui questionnait, comme l’a fait Emilia Clarke, ses scènes de nu.

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