• Disponible à partir de mercredi, Deep Fear est le deuxième unitaire OCS Signature, après L’Invitation et avant Pilote prévu pour le 10 mai prochain.
    1. Le film emmène une bande d’amis dans les catacombes de Paris, entre found footage, ambiance nineties et horreur généreuse.
    2. Les catacombes de Paris ont servi de décor à plusieurs – mais peu de – films et séries, avec un tournage dans les vrais sous-terrains ou dans des reconstitutions.

Ah les catacombes de Paris, le plus grand ossuaire du monde, avec ses millions de squelettes, ses 20 mètres de profondeur et 1.500 mètres visitables (soit à peine 1 % de la surface totale), ses cataphiles et ses cataflics, ses bunkers et son Airbnb (!), son crocodil… Ah non, peut-être pas. Si elles abritent « une autre histoire de Paris », les catacombes nourrissent également tous les fantasmes et donc quelques fictions. Disponible en exclusivité mercredi sur OCS, le film Deep Fear suit trois amis qui décident de fêter la fin de leurs études par une petite visite dans les catacombes de la capitale. Sauf que quelque chose ou quelqu’un veut les empêcher d’en ressortir vivants.

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Il y a peu de films ou séries sur les catacombes

Réalisé par Grégory Beghin, Deep Fear est une série B 100 % assumée, que ce soit dans son approche found footage, son ambiance nineties ou son horreur généreuse. Il s’agit également d’un film français, le deuxième unitaire OCS Signature après L’Invitation et avant Pilote, et l’une des rares fictions à plonger dans les catacombes parisiennes. C’est le paradoxe : il y a déjà peu de films sur les catacombes, et en plus, les plus connus ne sont pas forcément français. Elles étaient apparues par exemple dans Cartouche de Philippe de Broca, Les Gaspards de Pierre Tchernia ou Paris de Cédric Klapisch, mais peu en font leur décor principal comme Nox, l’étrange série Canal+ avec Nathalie Bay et Maïwenn. Un décor récréé dans une ancienne carrière d’Auvers-sur-Oise.

Pour un récent épisode de Lupin, le réalisateur Hugo Gélin a, lui, pu tourner « dans les vraies catacombes, celles qui sont autorisées au public, dans le 14e arrondissement, place Denfert-Rochereau », explique-t-il à Première. Et ce n’est pas tout : « On a aussi tourné dans d’autres catacombes, que les gens ne peuvent pas visiter. Il y a beaucoup de tunnels non autorisés au public. Peut-être quatre ou cinq fois plus. Ca prend trois arrondissements de Paris. C’est gigantesque. (…) Je voulais vraiment que ce soit réel, pas filmé en studio. J’ai adoré le fait qu’on soit sous Paris. Et que quand il y a cette échelle pour sortir, c’est la vraie échelle, elle fait vraiment 30 mètres, et elle sort vraiment à cet endroit-là dans Paris, au milieu d’un jardin. »

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Welcome to the catacombes of Paris de Roumanie

La série française n’est pas la seule à avoir été autorisée à tourner dans les catacombes de Paris, il y a aussi eu un film américain sobrement intitulé Catacombes. Oui comme le film américain Catacombes. Il existe en effet deux films avec le même titre français, respectivement, et pour les différencier, en version originale, Catacombs en 2007 et As Above, So Below en 2014. Le premier met en scène une jeune touriste américaine (Shannyn Sossamon) qui se retrouve embarquée par sa soeur (la chanteuse Pink) dans une rave party secrète, dans les catacombes. Entre hallucinations, tueur satanique et surprise finale, le film fait le job mais ne montre pas les vraies catacombes, puisque le tournage a lieu en majorité en Roumanie.

En revanche, le second, As Above, So Below, a bénéficié de l’accord de la Préfecture de police pour filmer dans les vraies catacombes, sur plusieurs centaines de kilomètres de tunnels. Ils y ont même descendu et brûlé une voiture. Il fallait bien ça pour raconter l’histoire d’une étudiante en archéologie à la recherche de la Pierre Philosophale, où s’invitent l’alchimiste Nicolas Flamel, L’Enfer de Dante et même François Civil dans un de ses premiers rôles. « Une autre histoire de Paris », on vous dit.

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