Ce mercredi 20 avril aura lieu le fameux débat d’entre deux tours qui affrontera Marine Le Pen et Emmanuel Macron. L’occasion pour eux de défendre leur programme face à des millions de téléspectateurs. Et pour certains candidats, tout est calculé, jusqu’aux défauts physiques qu’ils veulent à tout prix cacher.
C’est le grand jour pour Marine Le Pen et Emmanuel Macron. Ce mercredi 20 avril, sera diffusé sur France 2, TF1 et sur la TNT le débat d’entre deux tour de la présidentielle de 2022 à partir de 21h. L’occasion pour eux de défendre leur programme face à des millions de téléspectateurs. Et pour préparer ce fameux débat, rien n’est laissé au hasard. Température de la pièce, hauteur des sièges, positions des verres d’eau… Tout est absolument calculé afin que les deux candidats soient le plus à leur avantage. Et pour certains candidats c’est également l’occasion de se montrer sous leur meilleur jour à la télévision. Interdiction alors pour les caméras de montrer leurs défauts aux téléspectateurs.
C’est par exemple le cas de Nicolas Sarkozy ou encore de François Hollande. En 2007 dernier, lors de leur premier débat d’entre deux tours, les candidats avaient rapidement établit leur règle. Le compagnon de Carla Bruni a refusé qu’on le filme de profil car celui-ci n’apprécie pas son nez. Pour François Hollande, tous les plans filmés de haut étaient interdits, car il ne voulait pas que les téléspectateurs remarque sa calvitie naissante. « lls ne sont pas plus exigeants qu’un artiste de variétés » s’était amusé Jerôme Revon, producteur de l’émission, à nos confrères de Voici. Même combat pour Valéry Giscard d’Estaing en 1974 lorsqu’il était en face de François Mitterrand. Alain Duhamel, présentateur de l’époque raconte : « Il était obsédé par sa calvitie. Il avait demandé au moins trois fois aux électriciens qui étaient là, mais est ce que vous êtes surs que ça ne va pas briller?«
Le débat d’entre deux tours, le stress des journalistes
Cette année, ce sont Léa Salamé et Gilles Bouleau qui devront accomplir la mission de présenter et orchestrer le débat d’entre deux tours. L’animateur de TF1 reste plus ou moins détendu face à cette tâche exceptionnelle, mais pour la journaliste de France 2, c’est une autre histoire. La compagne de Raphaël Glucksmann a avoué « avoir la trouille ». “J’ai prévu d’en parler avec Nathalie Saint-Cricq pour savoir comment elle l’avait vécu et comment elle le ferait différemment, aujourd’hui. Il y a cinq ans, c’était tendu et extrêmement violent. J’ai revu les images, c’en était malaisant.” a même confié Léa Salamé dans entretien accordé au Parisien le samedi 16 avril.
Crédits photos : Romain Gaillard / Pool / Bestimage
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